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17 ans de prison : la condamnation d’un prêtre qui ne doit pas entacher l’engagement de l’Église

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Ce qui est mal pour ces hommes d'Église l'est tout autant pour les laïcs qui se complaisent à vanter leurs exploits sexuels ou leurs voyages à thème, avec toujours en toile de fond l'assouvissement de pulsions.

C’est une affaire de plus , une condamnation de plus pour un homme d’église : Olivier de Scitivaux, ancien prêtre du diocèse d’Orléans, a décidé de renoncer à son appel après avoir été condamné à 17 ans de réclusion par la cour d’assises du Loiret en mai dernier. La peine, qui inclut une période de sûreté de 10 ans, sanctionne les viols et agressions sexuelles commis sur quatre jeunes garçons entre 1990 et 2002. Comme l’indique La République du Centre, cette décision rend le jugement définitif, mettant fin à une procédure judiciaire éprouvante pour les victimes.

Les victimes, informées de ce désistement dès le mois d’octobre, ont exprimé leur soulagement face à cette décision. Quentin, l’une des victimes, confie : « C’était un peu compliqué de se dire qu’on allait repartir pour un procès en assises, faire remonter toutes nos émotions et se replonger dans le passé. Enfin, on va pouvoir passer à autre chose. […] Enfin, il va assumer la peine, comme il l’avait dit au début du procès. »

Les victimes affirment que ce verdict définitif marque une étape importante dans leur processus de reconstruction, même si, comme l’explique Quentin, « il faudra encore un peu de temps pour tourner la page ».

Les faits reprochés à Olivier de Scitivaux, alors recteur de la basilique de Cléry-Saint-André jusqu’en 2018, s’inscrivent dans une période de plus de dix ans, entre 1990 et 2002.En acceptant la peine, Olivier de Scitivaux met fin à une procédure judiciaire longue et douloureuse.

Cette condamnation définitive rappelle également les efforts nécessaires pour prévenir de tels actes au sein de l’Église. La gestion des abus dans le clergé reste une question importante, exigeant des mesures rigoureuses pour protéger les plus vulnérables. Pour les fidèles, cette affaire représente un appel à renforcer la vigilance et à soutenir les victimes dans leur quête de justice et de guérison.

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Cependant rappelons que l’immense majorité des prêtres sont des hommes de foi qui n’ont rien à voir avec ces accusations, et que ces brebis égarées ne doivent pas faire oublier le travail accompli, les vies consacrées au Seigneur par ces hommes.

Les scandales de la pédophilie dans l’Église ont trouvé un écho retentissant dans les médias, trop contents de relayer les « sales affaires de l’Eglise ». Depuis la fin des années 60, les différents courants idéologiques qui se sont succédés, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église, ont favorisé une évolution des mœurs, une transformation de la perception de la sexualité et une approche excessivement permissive dans tous les milieux et toutes les classes sociales.

Ce qui est mal pour ces hommes d’Église l’est tout autant pour les laïcs qui se complaisent à vanter leurs exploits sexuels ou leurs voyages à thème, avec toujours en toile de fond l’assouvissement de pulsions…mais de cela les médias bien-pensants semblent moins friands.

L’on sait que la pédophilie est présente dans les sphères du pouvoir, dans certains milieux politiques, financiers, artistiques, et quand ce n’est pas la pédophilie, c’est tout simplement l’exploitation de son corps contre de l’argent. Les prostituées et autres call-girls qui accompagnent régulièrement les déplacements d’artistes, d’hommes de pouvoir ou de sportifs de haut niveau sont tolérées comme faisant « partie du jeu ». Ce jeu macabre auquel se prêtent certains intellectuels et autres journalistes tout en se compromettant eux-mêmes dans des demeures marocaines, où ils déploient toute la laideur de leur vice.

Alors, ne faisons pas de l’Église la seule destinataire des errements et de la débauche des hommes, car les hommes passent, les hommes, même prêtres, restent faibles et marqués par le péché, mais la foi demeure, et l’Épouse du Christ reste debout, toujours infaillible.

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