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5 femmes prennent le pouvoir à la curie romaine ?

Le Vatican a récemment marqué l’histoire en nommant Sœur Simona Brambilla au poste de secrétaire du dicastère pour les Instituts de vie consacrée. Cette nomination, annoncée le samedi 7 octobre, a fait de Sœur Simona Brambilla la cinquième femme à occuper une haute fonction au sein de la Curie romaine. Un événement sans précédent qui témoigne des changements progressifs et progressistes qui se produisent au cœur de l’Église catholique.

Sœur Simona Brambilla est une figure emblématique de la communauté religieuse italienne. Née en 1963 à Bergame, en Italie, elle a fait ses vœux perpétuels en 1986 et a obtenu une licence en théologie à l’Université pontificale grégorienne de Rome en 1994.

Sa carrière a commencé en 1994 lorsqu’elle a rejoint le Secrétariat d’État du Saint-Siège, le bureau gouvernemental central du Vatican. Depuis lors, elle a gravi les échelons avec détermination. Sa nomination en tant que secrétaire du dicastère pour les Instituts de vie consacrée marque le point culminant de nombreuses années de service dévoué à l’Église.

La nomination de Sœur Simona Brambilla s’inscrit dans une tendance au sein de l’Église catholique. Elle rejoint un groupe restreint mais grandissant de femmes qui occupent des postes de haut niveau à Rome. Ce groupe, sympathiquement surnommé “Le Club des 5 du Vaticanest composé de cinq femmes venant d’horizons divers :

  1. Alessandra Smerilli : Économiste italienne, Alessandra Smerilli a été nommée sous-secrétaire du dicastère pour le Service du développement humain intégral en 2020. Elle est une voix influente dans les discussions sur l’économie et la justice sociale au Vatican.
  2. Nathalie Becquart : En février 2021, Nathalie Becquart a été nommée sous-secrétaire du Synode des évêques, devenant ainsi la première femme à avoir le droit de vote lors des synodes. Son expertise et son engagement en matière de pastorale des jeunes en font une figure essentielle au Vatican.
  3. Rafaella Petrini : elle occupe le poste de sous-secrétaire du dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie. Elle a une longue expérience dans le domaine de la famille et joue un rôle clé dans les discussions sur les enjeux familiaux au sein de l’Église.
  4. Francesca di Giovanni : En janvier 2020, Francesca di Giovanni est devenue sous-secrétaire pour la Section des relations avec les États du Secrétariat d’État. Elle est la première femme à avoir atteint ce poste de haut rang au Vatican et est responsable des affaires diplomatiques du Saint-Siège.
  5. Sœur Simona Brambilla : La dernière venue au Club des 5, Sœur Simona Brambilla, apporte son expertise dans les questions liées aux Instituts de vie consacrée. Son rôle en tant que secrétaire dans ce dicastère sera essentiel pour guider et influencer les politiques de l’Église dans ce domaine crucial.

Selon la volonté du Pape François, ces 5 femmes jouent un rôle important en proposant des perspectives nouvelles, “modernes” et variées sur les questions mises au centre de l’actualité de l’Église catholique.

Elles sont le symbole d’une inclusivité dont l’Eglise se veut être un exemple, forcément pour mieux coller au “monde moderne”… Pourtant cette inclusivité semble érigée en égalitarisme des sexes forcené. .. On a parfois l’impression qu’il flotte un parfum de féminisme exacerbé dans les couloirs du Vatican..

Dieu n’a t-il pas crée l’homme et la femme tous deux différents, tous deux avec des charismes et des talents différents… Notons que jusqu’à ce jour , le Pape François a toujours réaffirmé le principe pétrinien au risque d’etre critiqué comme faisant preuve d’une “anthropologie culturellement marquée” tel que l’évoqué Jean-François Chiron dans une tribune du journal La Croix en 2022.

Alors les femmes prendront-elles un jour le pouvoir à la curie romaine ? bientôt une femme Pape ? une papesse dirons-nous…

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