Laïque (+ 1601)

Elle naquit scrofuleuse, laide et difforme. Peu après sa naissance, sa mère décéda et son père la méprisait. Il se remaria, mais sa belle-mère la détestait. Ils la forcèrent à dormir sous l’escalier sur des sarments, lui donnant à peine assez de nourriture, et lui interdisant de parler aux enfants de sa belle-mère. Cela dura depuis l’âge de neuf ans jusqu’à ses vingt-deux ans, quand elle mourut.

Elle passait son temps avec les animaux dans les champs. Ne sachant pas lire, elle récitait son chapelet. Chaque matin, elle assistait à la messe, laissant son troupeau qui ne causait jamais de dommages chez les voisins, car elle lui avait indiqué ses limites avant de partir.

Elle conversait avec Dieu et cela remplissait son cœur de joie. Un matin, son père la découvrit morte sous l’escalier, et dès lors, les miracles confirmèrent sa sainteté.

Elle fut canonisée en 1867 sous le nom de sainte Germaine de Pibrac.

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