Le Conseil de Paris a donné son accord pour demander à l’État de classer l’édifice sur la liste des monuments historiques ; le Sacré-Cœur accueille chaque année plus de onze millions de visiteurs , il est un des symboles de Paris mais avant tout un lieu de prière.
Pour Rappel, les communistes se sont montrés très hostiles à ce classement et avaient fait cette déclaration :
« Cette délibération fait abstraction de la dimension historique du lieu pour ne s’intéresser qu’à l’aspect patrimonial. Comment évoquer ce monument sans parler de son rapport à la Commune ? Pourquoi choisir d’aborder cette question uniquement sous l’angle patrimoniale et religieux ?
Invoquer dans l’exposé des motifs que « le choix du lieu répond notamment à un manque d’églises dans cet ancien village annexé par la Ville de Paris en 1860 » est pour le moins hasardeux quand on connait l’histoire du choix du lieu dont les origines sanglantes de l’édifice ont été pensées contre la révolution française de 1789 et la Commune de Pari
La construction du Sacré-Cœur s’écrit dans la continuité d’un récit national monarchiste et clérical afin « d’expier les péchés imputés à la Commune », de faire payer peuple parisien leurs affronts vis-à-vis de l’ordre moral, de réparer cette défaite de 1870…
C’est pourquoi nous demandons de renoncer au projet de classement aux monuments historiques de la basilique du Sacré-Cœur.
Nous voterons donc contre cette délibération. »
Les communistes ont du se faire une raison et certains ont vu rouge après la décision finale.. mais la lutte, elle, n’est pas terminée…symbole de deux France qui s’affrontent, le classement du Sacré Cœur a montré toute l’outrance anticléricale de certains.