Le cardinal Fernández est intervenu le 24 octobre avec les membres du Synode pour discuter des travaux du « Groupe 5 ». Il a évoqué le rôle des femmes dans l’Église et souligné qu’elles désiraient être écoutées et valorisées, et que leur demande d’autorité et de reconnaissance ne se limitait pas à la question du diaconat. Cette discussion fait écho à un besoin exprimé de réévaluation de la place des femmes au sein de la communauté ecclésiale, au-delà des structures clés.
« Ne pas considérer la décision sur le diaconat féminin comme «mûre» ne signifie pas qu’il faille fermer la porte à la possibilité de faire des études sur le diaconat féminin. « a t-il déclaré.
Le prélat parfois surnommé » El Tucho » a précisé que le dicastère devait poursuivre son travail à travers des étapes « très concrètes » afin d’intégrer les femmes dans des rôles de leadership. Cela nécessite un approfondissement des différences entre l’ordre sacré et le pouvoir, permettant ainsi d’envisager des positions de responsabilité pour les laïcs, y compris les femmes, au sein de l’Église.
Concernant le diaconat, le cardinal a assuré que la commission présidée par le cardinal Petrocchi poursuivra ses travaux avec davantage de vigueur, en intégrant les propositions émanant de l’assemblée synodale et d’autres acteurs de la communauté mondiale.
Il a également rappelé que la décision sur le diaconat n’est pas encore mûre, mais cela ne signifie pas que le Pape François souhaite mettre un terme à la discussion. Au contraire, cela témoigne d’un engagement à approfondir la question.
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Le cardinal Fernández a conclu en affirmant qu’il est possible d’avancer par des mesures concrètes pour accorder plus de pouvoir aux femmes dans l’Église, tout en clarifiant les distinctions nécessaires entre les ordres sacrés et autres formes d’autorité. Il a appelé à une ouverture d’esprit pour percevoir la direction que l’Esprit Saint souhaite prendre, en restant attentive aux voix et aux besoins des femmes dans l’Église.