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Sainte Adélaïde

Sainte Adélaïde laisse derrière elle un héritage impérial et chrétien, une figure de femme d'État au service de la foi, de la justice et des pauvres.

Impératrice du Saint Empire (+ 999)

Sainte Adélaïde, née Alice, incarne l’alliance de la dignité impériale et de la profonde piété chrétienne. Reine d’Italie, reine d’Allemagne, elle devient la première impératrice du Saint Empire Romain Germanique grâce à son mariage avec Otton Ier, après la mort prématurée de son premier époux, le roi d’Italie. Elle consacre sa vie à la fois à sa famille, à son royaume et, surtout, à sa foi, qui lui permet de surmonter les épreuves les plus dures.

Lors du décès d’Otton Ier, elle assume la régence du royaume pendant la minorité de son fils, Otton II, puis plus tard de son petit-fils, Otton III. Ces années de gouvernance, marquées par des luttes de pouvoir et des tensions politiques, révèlent la force de caractère de Sainte Adélaïde. Cependant, c’est dans sa capacité à combiner son rôle politique avec une profonde vie spirituelle qu’elle brille véritablement. Son engagement pour l’Église et sa charité envers les plus démunis sont le cœur de son héritage.

Sainte Adélaïde, véritable chef d’État, s’illustre par sa justice, sa bonté et sa sagesse. Elle soutient le développement du monachisme clunisien, favorisant ainsi la culture et la vie religieuse en Occident. Sa générosité envers les églises et sa volonté d’honorer les œuvres de Dieu témoignent de son engagement indéfectible envers la foi chrétienne.

À la fin de sa vie, alors qu’elle se rendait dans l’un des nombreux monastères qu’elle avait fondés, Sainte Adélaïde s’éteint à Seltz, près de Strasbourg, en l’an 999. Cette mort, survenue dans un lieu consacré à la prière et à la contemplation, témoigne de l’importance qu’elle accordait à la spiritualité et à l’œuvre de l’Église tout au long de sa vie.

Sainte Adélaïde laisse derrière elle un héritage impérial et chrétien, une figure de femme d’État au service de la foi, de la justice et des pauvres. Son action de régente et son œuvre pour la culture chrétienne restent un exemple de dévouement à Dieu et à son prochain, marquant ainsi l’histoire du Saint Empire Romain Germanique et de l’Église.

Avec Nominis

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