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[ VIDEO] Profanation à Saint-Pierre de Rome : un acte intolérable devant des milliers de fidèles

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Cette attaque a semé le chaos et la confusion parmi les pèlerins, venus pour se recueillir et prier.

Vendredi 7 février, un homme est monté debout sur l’autel de la Confession, situé sous le Baldaquin de Bernini dans la basilique Saint-Pierre de Rome. Vêtu d’un pantalon noir et portant un sac à dos, il a violemment jeté au sol six candélabres datant de 1865, d’une valeur de 30 000 euros. Il a ensuite saisi la nappe d’autel et l’a également jetée au sol, un geste d’une violence symbolique inouïe. Cet acte de profanation, commis sous les yeux des pèlerins présents à ce moment-là dans la basilique, a été filmé par plusieurs d’entre eux.

L’individu, identifié comme étant d’origine roumaine, a été rapidement interpellé par la sécurité du Vatican et confié au service rendant directement compte au Pape, où il a été identifié et dénoncé. Cet acte de malveillance a également mis en lumière des failles dans la sécurité de la basilique, un lieu hautement protégé, et soulève la question de savoir comment une telle attaque a pu se produire.

Il est important de souligner que cet incident s’est déroulé dans un contexte particulier, celui du jubilé 2025, avec un afflux massif de pèlerins traversant la Porte Sainte. La basilique, centre de prière et de dévotion, est au cœur d’un immense parcours spirituel pour des milliers de fidèles catholiques. Cet acte de dégradation a semé le chaos et la confusion parmi les pèlerins, venus non seulement pour admirer les merveilles spirituelles et artistiques du lieu, telles que la célèbre Pietà de Michel-Ange, mais aussi pour se recueillir et prier.

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Ce n’est pas la première fois que la basilique Saint-Pierre est victime de dégradations. En juin 2023, un autre homme était monté sur le même autel avant de se mettre entièrement nu, provoquant un scandale similaire. Un rite de purification avait alors été réalisé par l’archiprêtre pour consacrer à nouveau l’autel profané. Ces incidents témoignent d’une inquiétante tendance à la profanation qui semble se multiplier, incitant à une réflexion plus large sur la protection des lieux sacrés.

Cet acte de profanation soulève des questions sur la sécurité dans des lieux aussi symboliques. Comment un individu a-t-il pu commettre un tel geste sans être intercepté plus tôt ? Il est crucial que des mesures de protection renforcées soient mises en place pour éviter de tels actes à l’avenir et protéger la sacralité de nos églises et de nos lieux de culte.

À la suite de cette profanation , un rite pénitentiel de réparation devrait être célébré dans la basilique Saint-Pierre pour restaurer la sacralité du lieu et réparer le tort infligé par cet acte de violence. Ce rite, fait partie de la tradition catholique, il consiste en une prière collective de pénitence, visant à demander pardon pour les offenses commises et à sanctifier à nouveau l’espace profané.

C’est un acte de purification destiné à rappeler la dignité et le respect qui doivent être accordés aux lieux saints, tout en encourageant les fidèles à renouveler leur engagement spirituel envers Dieu. Ce moment serait également l’occasion de manifester son indignation face à la profanation.

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