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Mexique : « Ne touche pas à ma foi au nom de l’art »

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Face à un blasphème manifeste qui piétine les symboles les plus sacrés de la foi, l’indignation monte chez les catholiques mexicains

L’exposition La Venida del Señor, du controversé Fabián Cháirez, n’est rien de moins qu’un blasphème institutionnalisé. Inaugurée le 5 février dans les locaux de l’Académie de San Carlos, dépendant de la prestigieuse Université nationale autonome du Mexique (UNAM), cette « œuvre » prétend fusionner iconographie religieuse et éléments sexuels. Une démarche qui choque par sa vulgarité et son mépris du sacré, mais qui, sous prétexte de transgression artistique, bénéficie de la complicité de certaines élites culturelles.

La Conférence de l’épiscopat mexicain (CEM) a réagi fermement à cette insulte envers la foi de millions de croyants. « L’art ne doit pas être un instrument de mépris et d’intolérance, » rappellent-ils, soulignant l’hypocrisie d’une institution qui prône la diversité mais tolère et encourage l’attaque des valeurs chrétiennes. Pire encore, cette exposition se déroule dans un établissement public, censé promouvoir la coexistence pacifique et le respect des identités culturelles.

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Face à ce scandale, des catholiques ont décidé de ne pas se taire. La plateforme Actívate, soutenue par plus de 10 000 citoyens, a organisé une clôture symbolique de l’exposition, dénonçant une profanation déguisée en performance artistique. « Nous ne laisserons pas insulter notre foi sous prétexte d’art », a déclaré Uriel Esqueda, initiateur de cette mobilisation, soulignant l’urgence de défendre la liberté religieuse bafouée par ces provocations incessantes.

https://twitter.com/MxActivate/status/1892325895844606047

Mais cette dérive n’est pas propre au Mexique. En France aussi, les églises deviennent trop souvent le théâtre d’expériences artistiques douteuses, où le sacré est sacrifié sur l’autel de la provocation. Concerts dévoyés, représentations blasphématoires, spectacles profanes dans des sanctuaires consacrés : les lieux de culte se transforment en laboratoires d’essai pour des artistes en quête de scandale, sous l’indifférence, voire la complaisance, de certaines autorités ecclésiales.

À l’heure où la foi chrétienne est attaquée de toutes parts, il est plus que jamais nécessaire de réaffirmer la vocation sacrée des églises et de refuser leur instrumentalisation par ceux qui, sous couvert d’art, ne cherchent qu’à piétiner le divin.

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