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Sainte Catherine de Suède

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Son extraordinaire beauté blonde attire cependant de nombreux prétendants, provoquant des tentatives d’enlèvement répétées

Fille de sainte Brigitte, moniale à Vadstena (+ 1381)

Fille de sainte Brigitte de Suède et d’Ulf Gudmarson, Sainte Catherine de Suède est née au XIVe siècle dans une famille noble profondément enracinée dans la foi chrétienne. Son existence fut marquée par une vie de piété, de dévouement et de fidélité aux enseignements de l’Évangile.

Dès son plus jeune âge, Catherine est confiée à un couvent où elle reçoit une éducation religieuse rigoureuse. Bien que vouée au Seigneur par son cœur, elle accepte avec obéissance le mariage que ses parents lui arrangent avec Edgar Lydersson, un jeune noble frappé d’invalidité. Épouse fidèle et attentive, elle veille avec soin sur son mari, cultivant l’esprit de sacrifice et la charité chrétienne.En 1350, la jeune femme entreprend un pèlerinage à Rome aux côtés de sa mère, sainte Brigitte, à l’occasion du jubilé. C’est au cours de ce séjour qu’elle apprend la mort de son époux. Libérée des liens du mariage, Catherine décide de rester à Rome auprès de sa mère, se consacrant à la prière et aux œuvres de miséricorde. Son extraordinaire beauté blonde attire cependant de nombreux prétendants, provoquant des tentatives d’enlèvement répétées, auxquelles elle échappe grâce à sa détermination et à la protection divine.

Lorsque sainte Brigitte meurt en 1373, Catherine retourne en Suède pour accompagner la dépouille de sa mère et l’inhumer dans le monastère de Vadstena, qu’elle dirigera en tant qu’abbesse. Animée d’un zèle ardent pour la diffusion de l’œuvre maternelle, elle entreprend un voyage à Rome pour faire reconnaître l’Ordre du Très-Saint-Sauveur, les Brigittines, fondé par sa mère. Sa ténacité finit par triompher et l’Ordre est officiellement approuvé, perpétuant ainsi l’héritage spirituel de sainte Brigitte.

Sainte Catherine mène une vie monastique exemplaire à Vadstena jusqu’à sa mort en 1381. Sa profonde humilité, sa piété fervente et son dévouement filial font d’elle un modèle de sainteté, reconnu par l’Église. À travers elle, se perpétue l’empreinte de foi et de charité que sa mère, sainte Brigitte, avait déjà gravée dans le cœur de tant de fidèles.

Son souvenir demeure vivant au monastère de Vadstena, où elle repose, et dans l’Ordre des Brigittines qui continue de faire rayonner l’héritage spirituel maternel.

Avec nominis

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