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Saint Maxime

Selon la tradition, il était officier romain ou fonctionnaire, et il aurait été chargé, à l’origine, d’exécuter Valérien et Tiburce, condamnés pour leur foi.

Martyr à Rome (+ 260)

Souvent mentionné aux côtés de Tiburce et Valérien, saint Maxime est un martyr de l’Église primitive, mort à Rome vers l’an 260. Il témoigne, avec ses compagnons, de la fidélité des premiers chrétiens face à la persécution impériale.Les noms de Tiburce, Valérien et Maxime sont associés dans les anciens martyrologes romains et sont célébrés ensemble le 14 avril. Leur mémoire est rattachée au cimetière de Prétextat, situé sur la voie Appienne, un lieu funéraire important pour les premiers chrétiens.

Si Valérien, époux de sainte Cécile, et son frère Tiburce, convertis par elle, sont plus souvent mentionnés dans les récits hagiographiques, Maxime tient une place discrète mais significative. Selon la tradition, il était officier romain ou fonctionnaire, et il aurait été chargé, à l’origine, d’exécuter Valérien et Tiburce, condamnés pour leur foi.

Mais devant la fermeté paisible de ces deux frères chrétiens, Maxime aurait été profondément touché par leur témoignage et leur prière. Converti à son tour, il aurait professé publiquement sa foi au Christ et refusé d’adorer les idoles. Ce geste lui valut d’être arrêté à son tour, battu à coups de verges puis mis à mort. Il rejoignit ainsi ceux qu’il devait conduire au supplice.L’Église primitive a rapidement vénéré ces trois hommes comme martyrs. Leur sépulture commune dans le cimetière de Prétextat, et la mention liturgique de leurs noms dès les premiers calendriers chrétiens, attestent d’un culte ancien. La Passion de sainte Cécile, texte hagiographique tardif mais influent, relate leur martyre dans un style édifiant.

Leur exemple continue de rappeler l’appel universel à la conversion et la force du témoignage silencieux des saints. L’histoire de saint Maxime souligne en particulier comment la foi peut toucher même ceux qui semblent les plus éloignés de l’Évangile.

Aujourd’hui encore, leur mémoire est célébrée ensemble dans le calendrier liturgique. L’iconographie les représente souvent unis, comme sur certaines enluminures médiévales où Maxime apparaît en soldat romain aux côtés des deux jeunes frères chrétiens.

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