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Euthanasie : La justification du pire et la folie d’un faux droit fondamental

Sandrine Rousseau - DR
Sandrine Rousseau - DR
Sandrine Rousseau veut justifier l'injustifiable : le droit de "mettre fin à la vie", présenté comme un droit fondamental.

La proposition de Sandrine Rousseau, députée écologiste, d’étendre l’accès à l’euthanasie à tous ceux présents sur le territoire français, y compris les étrangers en situation irrégulière, incarne une dérive morale inquiétante. Selon elle, il serait inhumain de refuser à ces personnes le droit de « ne plus souffrir » en fin de vie, arguant que « les étrangers qui ne sont pas en situation régulière ont déjà des vies terribles ». Mais cette vision utilitariste, qui place la souffrance comme justification à la mort, ouvre la porte à une normalisation de l’euthanasie sous le couvert de droits humains.

Il est essentiel de comprendre que la question de la fin de vie ne peut être réduite à un droit que l’on accorde ou retire en fonction de critères externes comme la nationalité ou le statut migratoire. Ce principe fondamental, qui repose sur la dignité de l’homme, est universellement défendu par toutes les grandes religions monothéistes. Le christianisme, à travers l’enseignement de l’Église, condamne l’euthanasie comme une violation de la dignité humaine, rappelant le commandement sacré « Tu ne tueras point » (Exode 20:13). De manière similaire, dans l’islam et le judaïsme, la vie est considérée comme un don divin, et seul Dieu est habilité à en décider la fin. La préservation de la vie est donc un principe central et sacré, qui interdit toute forme d’atteinte délibérée à la vie humaine.

Quand tout devient un droit il n’y a plus de limite à la folie de l’homme

Ce droit à tuer que l’homme voudrait s’arroger est le comble de l’arrogance et de la défiance envers Dieu. En prétendant disposer de la vie d’un autre être humain, l’homme dépasse les limites de ce qui lui est donné. L’humanité, dans son orgueil, chercherait à se substituer à Dieu, oubliant que la vie et la mort Lui appartiennent seuls. Tenter de justifier l’euthanasie, sous prétexte de soulager la souffrance ou d’accorder une « liberté individuelle », revient à nier le principe même de la sacralité de la vie, et à faire de l’homme l’arbitre de ce qui échappe à son contrôle. C’est une tentative de se placer en maître absolu sur ce qui relève du divin, et une négation de l’humilité nécessaire pour accepter notre condition humaine.

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Comme l’a dit Mère Teresa : « L’euthanasie est une trahison de l’humanité. » Cette phrase puissante nous rappelle que permettre à l’homme de décider qui vit et qui meurt ne fait que trahir les principes les plus fondamentaux de notre humanité, en réduisant la vie à un choix moralement justifiable, au lieu de reconnaître sa valeur inaliénable.

L’idée de proposer d’étendre l’euthanasie à des étrangers en situation irrégulière n’est qu’une prolongation de cette dérive. Elle ouvre la voie à une logique pernicieuse, celle d’aborder la question de l’euthanasie sous l’angle du statut social ou légal hors chaque vie, chaque individu à un droit à la vie sacré et rien ne peut justifier une instrumentalisation d’un droit à la mort.

On nous présente de manière intellectuellement malhonnête un acte de mort comme un « droit », alors qu’il ne l’est en aucune façon. Cette approche dissimule la réalité de l’euthanasie, qui consiste à permettre à un individu de mettre fin à une vie humaine, et la dénature en la présentant comme un « droit » accordé par l’État. L’état n’a pas ce pouvoir ni cette faculté de retirer la vie.Chaque vie humaine doit être protégée, quelle que soit l’envirronement sociétal de l’individu. La dignité humaine ne dépend pas des critères fluctuants de la législation, mais de la valeur intrinsèque et divine de chaque être humain.

Ce débat soulève une question fondamentale : faut-il permettre à la souffrance de justifier la mort ? L’euthanasie, en tant que droit à la mort, ne peut en aucun cas être légitimée par un simple argument de soulagement de la douleur. Les soins palliatifs sont la véritable réponse à la fin de vie, en offrant non pas une mort prématurée, mais un accompagnement digne. Il existe des protocoles contre la souffrance, ils sont là pour soulager et accompagner pas pour tuer.

En acceptant l’euthanasie, l’homme moderne ne fait pas un acte de libération, mais de destruction, de soi-même, de ses semblables, et de ce qui fait la beauté et la grandeur de l’existence humaine : le don de la vie par Dieu.

Le vote final sur la proposition de loi concernant l’euthanasie est prévu pour le 27 mai prochain à l’Assemblée nationale. Ce vote sera déterminant pour préservation du respect du caractère sacré de la vie. Nous devons, en tant que société, affirmer que la vie humaine ne peut jamais être réduite à un simple calcul de souffrance et de « droits ». Elle mérite d’être protégée dans toutes ses étapes, y compris les plus difficiles. Sans le sacré l’homme devient un être vivant sans âme , tel un robot à l’intelligence supérieure il développe un logiciel diablement efficace mais ouvert et insensible à toute barbarie.

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