Depuis 2000 ans

Ce que Dieu a fait, l’homme ne peut le défaire : Le jugement de la Cour suprême britannique rétablit la vérité sur la nature humaine

Domenico ZAMPIERI dit LE DOMINIQUIN, Dieu réprimant Adam et Eve, vers 1623 - 1625
Domenico ZAMPIERI dit LE DOMINIQUIN, Dieu réprimant Adam et Eve, vers 1623 - 1625
"A woman is a biological female" :Une femme est une femme biologique

Ce mercredi 16 avril 2025, la Cour suprême du Royaume-Uni a rendu une décision capitale affirmant que le terme « femme », en droit, désigne une femme biologique, rejetant ainsi les revendications des transgenres qui souhaitent être reconnus légalement comme des femmes. Ce jugement marque une victoire pour ceux qui défendent la reconnaissance de la réalité biologique et la vérité sur la nature humaine, mais il va bien au-delà d’une simple question juridique : il soulève la question de la manière dont la société moderne cherche à redéfinir ce que Dieu a fait, et pourquoi cela constitue une grave dérive.

« A woman is a biological female, » ( « Une femme est une femme biologique. ») a déclaré la Cour suprême, réaffirmant ainsi la distinction fondamentale entre sexe biologique et identité de genre. Cette décision fait écho à la vérité inscrite dans la nature humaine, une vérité que le catholicisme et d’autres religions monothéistes enseignent depuis des siècles : l’homme a été créé à l’image de Dieu, selon un ordre divin et immuable. Dans la Genèse, Dieu crée l’homme et la femme dans un dessein précis et sanctifié : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu ; homme et femme, il les créa » (Genèse 1:27).

Lire aussi

L’idée d’un changement volontaire de l’identité de genre, présentée comme une forme d’émancipation ou de droit individuel, revient à défier l’ordre de la création divine. Cette volonté de redéfinir ce que Dieu a fait, de manipuler la nature humaine pour répondre à des désirs personnels, est une manifestation de l’arrogance humaine. Le Pape François, dans Laudato Si’, rappelle que « L’homme est l’agent de son propre destin, mais il n’est pas le maître absolu de son existence » (Laudato Si’, n° 118). En ce sens, ce que Dieu a voulu, à savoir l’homme dans sa diversité biologique et spirituelle, ne peut être modifié par la volonté humaine.

Le jugement de la Cour suprême met en lumière cette réalité : la société contemporaine cherche à redéfinir ce qui est fondamental et naturel, en invoquant des droits individuels. Cependant, dans la vision chrétienne, les droits humains ne peuvent pas être dissociés du respect de la nature divine de l’homme. Le sexe biologique, donné par Dieu, n’est pas une question de choix personnel, mais fait partie du plan divin de la création. Tenter de défaire cet ordre naturel, c’est remettre en cause l’autorité divine sur la création.

Ce jugement, tout en étant une victoire pour la reconnaissance de la vérité biologique, doit nous rappeler que cette vérité est aussi une réalité spirituelle : ce que Dieu a fait, l’homme ne peut le défaire. En acceptant cette vérité, nous reconnaissons que la dignité humaine ne repose pas sur nos volontés individuelles, mais sur le respect de la création divine et des lois naturelles que Dieu a établies.

Recevez chaque jour notre newsletter !