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Saint Louis de Gonzague : la pureté au service des plus faibles

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« J’aime particulièrement la réponse de saint Louis lorsqu’on lui demanda, alors qu’il jouait enfant : ‘Et si tu devais mourir dans une heure ?’ Il répondit : ‘Je continuerais à jouer.’ »

Jésuite (+ 1591)

Fêté le 21 juin, saint Louis de Gonzague demeure l’un des plus éclatants exemples de pureté et de charité dans l’histoire de l’Église. Jeune aristocrate italien promis à un avenir de pouvoir et de prestige, il choisit résolument le chemin étroit de l’Évangile, au mépris des grandeurs humaines.

Né en 1568 au sein de la puissante famille de Mantoue, Louis est élevé dans le tumulte des cours italiennes de la Renaissance. À seulement 9 ans, alors qu’il est page à Florence, il s’engage par vœu à vivre dans la chasteté, en réponse à l’atmosphère de corruption qu’il perçoit déjà autour de lui. Il reçoit sa première communion des mains de saint Charles Borromée, autre grande figure réformatrice de l’époque.Envoyé ensuite à Madrid pour parfaire sa formation princière, Louis mûrit sa décision d’entrer dans la Compagnie de Jésus. Il a 17 ans. Son père s’y oppose de toutes ses forces, mais la volonté du jeune homme, enracinée dans la prière et la confiance en Dieu, triomphe. Il renonce à ses droits héréditaires et entre au noviciat des jésuites à Rome, où il est formé par saint Robert Bellarmin.

Sa vie religieuse est marquée par de grandes austérités, un profond sens du sacrifice et une vie spirituelle exigeante. À 22 ans, il reçoit une révélation intérieure : sa vie sera brève. Cette annonce devient pour lui source de paix. Désormais, il vit dans une confiance totale, dans un abandon joyeux à la Providence.

Lorsque la peste frappe Rome en 1591, Louis ne fuit pas le danger. Il choisit de se consacrer aux pestiférés. En portant un malade sur ses épaules, il contracte lui-même le fléau. Il meurt à l’âge de 23 ans dans une grande paix, s’exclamant : « Quel bonheur ! »Canonisé, saint Louis de Gonzague est devenu le patron de la jeunesse. En 1991, saint Jean-Paul II l’a également proclamé patron des personnes atteintes du sida, en raison de son dévouement envers les malades. Son témoignage de foi continue d’inspirer, comme le montre cette confidence d’une mère :

« J’aime particulièrement la réponse de saint Louis lorsqu’on lui demanda, alors qu’il jouait enfant : ‘Et si tu devais mourir dans une heure ?’ Il répondit : ‘Je continuerais à jouer.’ »

Avec nominis

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