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Saints Augustin ZhaoRong et ses compagnons

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Ces martyrs ont été exécutés dans des contextes divers : durant les persécutions de la dynastie Qing, les violences de la révolte des Boxers, ou encore sous la pression de régimes hostiles à la foi chrétienne

Martyrs en Chine

Le 9 juillet, l’Église fait mémoire des saints Augustin Zhao Rong, prêtre, et de ses 119 compagnons martyrs, victimes des persécutions subies par les chrétiens en Chine entre 1648 et 1930. Par leur fidélité jusqu’au martyre, ces hommes et ces femmes, religieux et laïcs, jeunes et âgés, chinois et missionnaires étrangers, ont donné un témoignage fort de leur foi en Jésus-Christ.

Augustin Zhao Rong, d’abord soldat chargé d’escorter un missionnaire vers son supplice, fut profondément touché par la foi de ce dernier. Converti au christianisme, il devint prêtre, avant d’être lui-même arrêté et exécuté en 1815. À ses côtés sont honorés de nombreux compagnons, canonisés ensemble en l’an 2000 par saint Jean-Paul II.Le groupe comprend des évêques, comme Louis Versiglia, Antoine Fantosati, François Fogolla, Gabriel-Taurin Dufresse ou encore Grégoire Grassi, qui, à la tête de leurs diocèses, ont refusé de fuir devant la persécution. Des prêtres franciscains, dominicains, jésuites, lazaristes, salésiens, ou membres des Missions étrangères de Paris, tels que François-Régis Clet, Auguste Chapdelaine ou Jean-Pierre Néel, ont également versé leur sang pour le Christ.

Sont aussi comptés parmi les martyrs des séminaristes et des catéchistes chinois, tels que Joseph Zhang Wenlan ou Jérôme Lu Tingmei, ainsi qu’un grand nombre de fidèles laïcs – hommes, femmes et enfants – dont les noms, souvent peu connus en Occident, rappellent l’universalité de l’appel à la sainteté : Agathe Lin Zhao, Anne Wang, Marc Ji Tianxiang, Marie Du Fengju, Paul Wu Wanshu, Thérèse Zhang Hezhi, et bien d’autres.

Ces martyrs ont été exécutés dans des contextes divers : durant les persécutions de la dynastie Qing, les violences de la révolte des Boxers, ou encore sous la pression de régimes hostiles à la foi chrétienne. Tous ont en commun d’avoir choisi de rester fidèles au Christ, souvent en refusant de piétiner la croix ou d’abjurer leur foi. Leur témoignage silencieux et courageux demeure un exemple pour les chrétiens du monde entier.En les inscrivant au calendrier liturgique, l’Église catholique ne célèbre pas une mémoire nationale ou politique, mais l’unité du Corps du Christ au-delà des frontières, à travers des hommes et des femmes qui ont vécu l’Évangile jusqu’à l’extrême. Le sang des martyrs, disait Tertullien, est semence de chrétiens. Aujourd’hui encore, en Chine comme ailleurs, leur mémoire inspire espérance et fidélité.

Avec nominis

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