Quand des chercheurs chinois réussissent à créer des embryons de souris à partir de deux mâles, la science franchit une étape inquiétante. Derrière cette prouesse technique se cache un projet idéologique : rendre possible une procréation artificielle 100 % homosexuelle, détachée des lois de la nature et du plan de Dieu.
À l’université Jiao Tong de Shanghai, une équipe dirigée par le docteur Yanchang Wei a injecté deux spermatozoïdes dans un ovocyte vidé de son noyau. Cette manipulation, appelée androgénèse, a permis de produire 259 embryons de souris. Seuls deux ont survécu à l’implantation et ont atteint l’âge adulte, donnant naissance à une nouvelle génération. Ces deux souris sont ainsi les « enfants » de deux pères, sans mère biologique. L’objectif réel de cette expérience ne fait guère de doute : permettre à l’avenir à des couples homosexuels d’avoir un enfant biologiquement issu des deux membres du couple, sans intervention féminine. Une telle perspective, déjà évoquée dans des recherches antérieures au Japon, nie profondément l’ordre naturel, fondé sur l’altérité sexuelle.
Ce n’est plus ici la science au service de la vérité et de la vie , mais la technique au service du seul désir.
Un désir radicalement égoïste : celui de produire un enfant sans l’ouvrir à un père et une mère, sans transmission, sans origine humaine réelle. Un enfant fabriqué sur mesure, un produit reproductible et personnalisable. La vie humaine devient un objet de consommation, et l’enfant une marchandise. Le lobby LGBT se tient en embuscade, prêt à transformer cette avancée en levier militant : leur rêve est clair, obtenir demain ce que la souris expérimente aujourd’hui. Un enfant sans père ou sans mère. Un enfant sans Dieu.
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Il ne faut pas se laisser tromper par les discours rassurants des scientifiques. On prétend que ces recherches n’ont pas vocation à s’appliquer à l’homme. Mais qui peut encore le croire ? Déjà aujourd’hui, des millions d’embryons humains sont congelés, détruits, sacrifiés au nom de la fécondation artificielle. Déjà aujourd’hui, des enfants naissent sans jamais connaître leur père ou leur mère. Déjà aujourd’hui, le droit à l’enfant a remplacé le droit de l’enfant. L’enfant voulu à tout prix devient l’enfant fabriqué à tout prix. Et demain, cette procréation 100 % homosexuelle que l’on expérimente sur les souris s’étendra à l’humanité.Et pourtant, beaucoup gardent le silence. Les milieux scientifiques s’agenouillent devant les progrès techniques. Les responsables politiques s’inclinent devant lobbies et marchés. Et même dans l’Église, trop de voix préfèrent la prudence à la vérité. Il ne s’agit pas ici de débat pastoral, mais de survie morale. Il ne s’agit pas de dialogue, mais de combat. Le moment est venu d’un langage clair et d’un courage public.
Nous devons redire avec force, et l’Église , en particulier nos évêques ,doit proclamer haut et fort : la vie est sacrée. Elle ne peut être manipulée, ni marchandée, ni produite selon les caprices d’une idéologie. Elle est un don de Dieu. Elle ne peut naître que de l’union d’un homme et d’une femme, dans l’amour et la vérité :
« Avant que je t’aie formé dans le sein de ta mère, je te connaissais ; avant que tu sois sorti de son sein, je t’ai consacré » (Jérémie 1,5).
Refuser de l’affirmer aujourd’hui, c’est trahir la mission de l’Église et laisser l’humanité glisser vers un monde sans repères, sans origine, sans espérance.