Sainte Nathalie, son époux Aurèle, Félix et son épouse Liliose (ou Liliane), ainsi que le diacre syrien Georges, ont scellé par leur sang leur attachement indéfectible au Christ. En Andalousie, alors soumise au pouvoir des califes omeyyades, ces chrétiens ont été arrêtés pour avoir confessé publiquement leur foi, en dépit des interdictions imposées aux fidèles sous domination musulmane.
Selon les récits hagiographiques, tous furent emprisonnés, puis décapités à Cordoue le 27 juillet 852. Leur procès, mené dans un climat de tension religieuse, visait à les contraindre à abjurer le christianisme pour embrasser l’islam. Ils refusèrent. De leur prison, ils continuèrent à chanter les louanges du Seigneur jusqu’à leur dernier souffle. Le diacre Georges, originaire de Palestine et moine de son état, partagea leur sort dans une même fidélité à l’Évangile.L’abbé Jean-Bernard Hayet, curé de la paroisse Saint-Joseph des Falaises à Bidart, rappelait dans une homélie que ce groupe de martyrs incarne « un beau témoignage de Foi offert au Seigneur », en pleine persécution. Leur mémoire est aujourd’hui honorée dans le calendrier liturgique comme un exemple de courage et de constance.
En contemplant leur témoignage, les chrétiens d’aujourd’hui sont invités à prier pour les communautés persécutées à travers le monde. Comme le soulignait Benoît XVI dans son message Urbi et Orbi du 25 décembre 2010 : « Que l’Amour du ‘Dieu avec nous’ donne persévérance à toutes les communautés chrétiennes qui souffrent la discrimination et la persécution, et inspire les responsables politiques et religieux à s’engager pour le plein respect de la liberté religieuse de tous. »
À travers la fidélité de sainte Nathalie et de ses compagnons, l’Église rappelle l’appel universel à la liberté religieuse, et la vocation de chaque croyant à témoigner de la Vérité, même au prix de sa vie.
Avec nominis
