Le suspect s’en est d’abord pris à l’église Sainte-Marthe des Quatre-Chemins à Pantin, avant de se rendre à l’église Saint-Yves de La Courneuve. Là, sous les yeux de fidèles choqués, il a renversé des bancs, jeté de l’eau bénite au sol, dispersé des flyers, brisé des tableaux et même détruit une statue. Des bougeoirs ont également été renversés.Alertés, les policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) sont arrivés alors que l’homme poursuivait ses dégradations au milieu de fidèles apeurés. Selon Valeurs actuelles, il correspondait à la description d’un suspect de “type africain”, marchant pieds nus et portant une casquette jaune.
Les agents ont tenté de le faire déposer son arme, en vain. L’individu les a menacés : « Approchez-vous, je vous tue ! », brandissant son couteau suisse avant de foncer sur eux. Les policiers ont dû le repousser de force puis le plaquer au sol avec difficulté. Rejoints par des renforts, ils sont finalement parvenus à le maîtriser.Aucun blessé n’est à déplorer, mais l’émotion reste vive parmi les communautés paroissiales. L’homme a été placé en garde à vue et une enquête ouverte. Une source policière a indiqué à Valeurs actuelles que son comportement laissait penser à d’éventuels troubles psychiatriques.
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Il ne s’agit plus d’actes isolés. Partout en France, les églises sont régulièrement la cible de dégradations, de vols ou de profanations. Chaque semaine, des croix sont arrachées, des statues détruites, des tabernacles fracturés. Ces attaques s’additionnent et révèlent une réalité qu’il devient impossible d’ignorer : les catholiques sont clairement visés.Or, ces agressions, bien que récurrentes, suscitent peu de réactions dans le débat public. Elles sont souvent minimisées ou reléguées au rang de faits divers. Mais pour les fidèles, elles traduisent une hostilité croissante à l’égard de leur foi et un sentiment d’abandon face à l’impuissance des autorités à protéger leurs églises.
L’affaire de Pantin et La Courneuve ne peut pas être réduite à l’agissement d’un individu isolé. Elle s’inscrit dans une série d’attaques qui témoignent d’un climat où les églises catholiques deviennent des cibles privilégiées.
Un pays qui ne protège plus ses églises expose directement ses fidèles. Les catholiques de France, dont la présence façonne l’histoire et la culture du pays, ne devraient pas craindre d’aller à la messe ou de voir leurs églises profanées en plein jour. Face à cette réalité, il est urgent que l’État assume ses responsabilités et affirme clairement que ces violences sont intolérables.