Vierge (+ 1617)
L’Église célèbre aujourd’hui Sainte Rose de Lima (1586-1617), première sainte canonisée du continent américain. Née Isabel de Flores y del Oliva dans une famille modeste de Lima au Pérou, elle reçut très tôt le surnom de Rosa en raison de sa beauté enfantine.Dès l’enfance, elle manifesta une profonde attirance pour la prière et une austérité singulière. À seulement quatre ans et demi, elle apprit à lire après avoir supplié le Seigneur dans la prière, et se nourrit dès lors de la vie de sainte Catherine de Sienne, qu’elle prit pour modèle. À cinq ans, elle fit vœu de se consacrer à Dieu.
À l’âge de vingt ans, Rose revêtit l’habit des tertiaires dominicaines. Elle choisit de vivre à demi-recluse dans un petit ermitage construit au fond du jardin familial. Ses journées étaient partagées entre la prière intense, des pénitences rigoureuses et le service des plus pauvres : enfants abandonnés, vieillards et populations indigènes. Sa vie d’offrande fut marquée par de nombreuses grâces mystiques, mais aussi par la méfiance de l’Inquisition. Interrogée sur ses visions, elle répondit avec une sûreté doctrinale qui impressionna ses examinateurs.
À sa mort, le 24 août 1617, une foule nombreuse se pressa autour de sa tombe, recueillant de la terre en souvenir. Sa réputation de sainteté se répandit rapidement, et elle fut canonisée en 1671 par le pape Clément X. Elle est aujourd’hui patronne du Pérou et de tout le continent sud-américain.Sainte Rose de Lima demeure une figure inspirante pour l’Église universelle. Le pape François a rappelé récemment que son exemple reste d’actualité : « Nous avons besoin de saints comme elle, des personnes qui ne s’assoient pas sur le canapé en pantoufles, mais qui, brûlant du désir incontrôlable de vivre et d’annoncer l’Évangile, deviennent passionnément contagieuses dans la sainteté. »
Sa mémoire invite les fidèles à redécouvrir la puissance de la prière, l’importance de l’offrande de soi et l’appel universel à la sainteté, au service de Dieu et des plus pauvres.
Avce Nominis