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Sainte Ingrid de Skänninge

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La mémoire de cette sainte demeure particulièrement vive en Suède. Elle est honorée le 9 octobre par la Conférence épiscopale du pays

Princesse suédoise (+ 1282)

La figure de sainte Ingrid de Skänninge, princesse suédoise du XIIIe siècle, demeure un témoignage vivant de la ferveur chrétienne dans les pays nordiques. Petite-fille par sa mère du roi Knut de Suède, elle fut mariée très jeune mais se retrouva veuve au cours de sa vie.Animée d’un profond désir spirituel, elle entreprit un pèlerinage vers les Lieux saints. Sur le chemin du retour, en passant par Rome, elle sollicita et obtint du pape l’autorisation de fonder dans son pays un couvent de religieuses cloîtrées. Les moniales furent établies dans la tradition dominicaine, comme tertiaires de l’Ordre des Prêcheurs.

Avec le soutien matériel de son frère Jean Elovson, chevalier de l’Ordre teutonique, le couvent fut inauguré à Skänninge en 1281. Sainte Ingrid ne devait cependant en profiter que peu de temps : elle s’éteignit un an plus tard, en 1282.La mémoire de cette sainte demeure particulièrement vive en Suède. Elle est honorée le 9 octobre par la Conférence épiscopale du pays. Dans la tradition liturgique, son témoignage est rappelé comme celui d’une femme noble qui, devenue veuve, consacra ses biens et sa vie entière à la gloire de Dieu, dans le silence de la vie religieuse dominicaine.

Une icône de sainte Ingrid, peinte par Djordje Cavkor, est aujourd’hui visible sur le site internet de la paroisse de Linköping, témoignant de l’actualité de cette figure spirituelle qui, par son exemple, continue d’éclairer l’Église en Scandinavie.

Avec Nominis

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