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Le Tribunal pénal canonique répond à Monseigneur Reithinger

Sous le feu des critiques, l’évêque auxiliaire émérite de Strasbourg se défend de toute accusation et affirme n’avoir jamais été inquiété par la justice de l’Église. Trois jours plus tard, le Tribunal pénal canonique national publie une mise au point

Le Tribunal pénal canonique national de France a publié ce vendredi 3 octobre une mise au point officielle à la suite du droit de réponse de Monseigneur Gilles Reithinger, évêque auxiliaire émérite de Strasbourg, paru le 1er octobre 2025 dans Les Dernières Nouvelles d’Alsace et repris par Tribune Chrétienne.Cette réaction intervient dans un contexte de crise dans le diocèse de Strasbourg, marqué depuis plusieurs semaines par de vives tensions internes, des appels à une visite apostolique et des accusations de graves dysfonctionnements dans la gouvernance diocésaine.
Plusieurs articles de presse ont mis en cause certains responsables du diocèse, parmi lesquels Monseigneur Reithinger, qui a choisi de répondre publiquement afin de défendre son ministère.Dans son droit de réponse, publié le 1er octobre, l’évêque déclarait notamment :

« À ce jour, aucun procureur, ni juge et encore moins le tribunal pénal canonique national ou le dicastère pour les évêques ne m’ont reproché quoi que ce soit. »

Ces propos ont conduit le Tribunal pénal canonique national à réagir afin d’apporter des précisions sur l’état réel de la procédure.Dans un communiqué rendu public le vendredi 3 octobre 2025, le Tribunal indique que Monseigneur Reithinger « a fait l’objet de plusieurs signalements auprès de notre tribunal » et que, « conformément à l’article 16 des statuts du tribunal, le caractère crédible de ces signalements a été vérifié ».Le texte ajoute que le Tribunal « a estimé que ces signalements devaient être communiqués auprès du Dicastère des évêques compétent en la matière et les a donc transmis par le biais de la Nonciature apostolique », précisant que « le dossier est actuellement en cours de traitement auprès de ce même Dicastère ».

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Le Tribunal rappelle que son action s’inscrit dans la fidélité au droit de l’Église et dans le respect des personnes concernées.
Son sceau porte la devise : « Salus animarum suprema lex » : Le salut des âmes est la loi suprême.Cette maxime, qui orne son emblème, exprime la finalité profonde de sa mission : rechercher la vérité, rendre justice et préserver le bien spirituel des fidèles, même au cœur de la tempête qui n’est pas sur le point de se calmer…

Communiqué de presse du Tribunal pénal canonique

 « Il semble bon au Tribunal pénal canonique national d’apporter les précisions suivantes : 

  1. S. Exc. Monseigneur Gilles REITHINGER a fait l’objet de plusieurs signalements auprès de notre tribunal.
  2. Conformément à l’article 16 des statuts du tribunal, le caractère crédible de ces signalements a été vérifié.
  3. Le Tribunal pénal canonique national a estimé que ces signalements devaient être communiqués auprès du Dicastère des évêques compétent en la matière et les a donc transmis par le biais de la Nonciature apostolique.
  4. Le dossier est actuellement en cours de traitement auprès de ce même Dicastère. »

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