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Sacré-Cœur : le film qui dérange ceux qui ne croient plus à l’amour

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Sacré-Cœur dérange les tristes sires de ce monde qui préfèrent célébrer la mort avec Halloween, la haine sur les réseaux sociaux et l’orgueil avec leurs idoles passagères. Il touche là où l’homme moderne ne veut plus être touché, au fond de son arrogance blessée. Il ose annoncer un message trop grand, trop beau pour être vrai, celui de l’amour gratuit, celui qui ne calcule pas, celui qui sauve

Par Philippe Marie

Disons-le d’emblée, Sacré-Cœur reçoit un accueil magnifique du grand public. La très grande majorité des spectateurs sortent éblouis, bouleversés, parfois même en larmes, par la beauté de son message. Dans les salles, les applaudissements spontanés se mêlent aux silences de prière. Les témoignages affluent, et beaucoup disent avoir retrouvé, le temps d’un film, la foi, la paix ou le désir de pardonner. Ce film touche, élève, console, et c’est précisément pour cela qu’il dérange.

Car pendant que des milliers de personnes y voient une œuvre inspirée, quelques voix grinçantes tentent de le réduire à un objet de propagande ou à un récit naïf. Rien de nouveau, chaque fois qu’une œuvre parle du Christ avec ferveur et sans ironie, elle devient insupportable pour les esprits qui ont fait du doute une vertu et du cynisme une posture.On lit çà et là que le film serait plat, moralisateur ou sentimental. Mais la vraie beauté du message chrétien n’a rien à voir avec le spectaculaire. Sacré-Cœur ne cherche pas à séduire, il cherche à convertir le regard, à montrer simplement un Dieu qui aime encore, qui souffre encore, qui attend encore.

Et surtout, comment reprocher à un réalisateur d’être un militant de l’amour, comment reprocher à un homme de transmettre un message uniquement porteur de bien, comment reprocher à un artiste d’avoir la foi et de vouloir la partager ? Dans un monde saturé de violence, d’égoïsme et de mensonges, il faudrait presque s’excuser d’aimer, de croire, d’espérer. Le paradoxe est cruel, plus une œuvre parle d’amour, plus elle choque ceux qui n’en veulent plus.

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Et les critiques, elles, s’accrochent à ce qu’elles peuvent. Certaines ironisent sur le passé du réalisateur, ancien membre d’un boys band, comme si cela disqualifiait sa foi. Mais enfin, quelle plus belle illustration de la puissance du Christ que cette conversion ? Passer des refrains légers chantés aux adolescentes à la réalisation d’un film sur le Cœur de Jésus, n’est-ce pas le témoignage le plus éclatant de ce que la grâce peut accomplir ? Forcément, cela dérange. Cela scandalise même. Parce que la conversion, la vraie, rappelle à chacun que nul n’est perdu, que Dieu choisit qui Il veut et transforme les cœurs les plus inattendus.

Et que dire de ceux qui crient au prosélytisme ? Voilà bien le piège éternel tendu à ceux qui osent parler du Christ. Dès qu’un catholique témoigne de son amour pour Dieu, on l’accuse de vouloir convertir  » par force » , comme si le simple fait d’aimer et de dire la vérité devenait une menace.

On voudrait des chrétiens silencieux, discrets, invisibles. Mais le Christ n’a pas demandé le silence, Il a demandé le témoignage. Et Sacré-Cœur est ce témoignage vivant, humble et brûlant, à la fois personnel et universel.

D’autres détracteurs lui reprochent aussi de parler trop d’amour et pas assez de pénitence. Mais l’amour véritable est la plus haute des réparations. Marguerite-Marie Alacoque n’a pas séparé la souffrance du Cœur du Christ de sa tendresse infinie, elle a uni les deux dans une même offrande. Le film rappelle cela avec justesse, la miséricorde ne nie pas la Croix, elle la prolonge dans le pardon.Quant à ceux qui accusent Sacré-Cœur de promouvoir la communauté de l’Emmanuel, il faut rappeler que la vitalité de cette communauté n’est pas un danger ( en dépit des problèmes et des scandales) , mais un signe d’espérance. Dans un monde où la foi s’efface, voir des jeunes, des familles, des prêtres prier et chanter à Paray-le-Monial est un souffle d’air pur. Le film ne fait que témoigner de cette vie, de cette lumière, de cette foi qui brûle encore.

Ceux qui rejettent Sacré-Cœur ne le font pas à cause de sa forme, mais à cause de son fond, parce qu’ils se sentent atteints, dérangés, touchés malgré eux. Ils pressentent qu’il s’y joue quelque chose de plus grand que du cinéma, une rencontre, un appel, une vérité qu’ils ne peuvent pas éteindre.

Malgré les sarcasmes, Sacré-Cœur approche déjà les 200 000 entrées. C’est un signe éclatant. Ce film restera comme un témoignage d’amour, l’œuvre d’un homme et d’une femme qui ont su mettre à l’écran l’amour, celui qui dépasse tout, qui transcende tout, qui guérit tout.Et nul doute que lors de sa présentation dans les pays francophones, en Afrique et à travers le monde, ceux qui sont en quête d’amour sauront l’accueillir à sa juste mesure. Sacré-Cœur n’est pas un simple docu-fiction, c’est une prière filmée, une flamme déposée dans les ténèbres du monde, un message gravé dans la chair du temps.

Le Cœur de Jésus bat encore, et ce film en est le battement.

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