Dans un monde où la foi chrétienne est souvent ridiculisée par les élites culturelles, la réaction d’une star planétaire comme Nicki Minaj a de quoi surprendre. L’icône du rap américain a tenu à remercier publiquement Donald Trump pour avoir dénoncé la persécution des chrétiens au Nigeria, où des milliers de fidèles sont massacrés chaque année dans une indifférence presque totale.Sur son réseau Truth Social, le président américain avait écrit :
« Le christianisme est menacé d’extinction au Nigeria. Des milliers de chrétiens sont assassinés. Des islamistes radicaux sont responsables de ce massacre de masse. »Avant d’ajouter : « Les États-Unis ne peuvent pas rester les bras croisés pendant que de telles atrocités se produisent au Nigeria et dans de nombreux autres pays. Nous sommes prêts et déterminés à sauver notre grande population chrétienne dans le monde entier ! »
Une déclaration forte, à contre-courant du silence habituel de certains occidentaux face au martyre des chrétiens. De son coté, la rappeuse Nicki Minaj, qui a toujours évoqué ouvertement sa foi chrétienne, a réagi avec des mots simples et sincères :
« Lire cela m’a profondément touchée. Nous vivons dans un pays où nous pouvons librement adorer Dieu. Aucun groupe ne devrait jamais être persécuté pour la pratique de sa religion. Nous n’avons pas besoin de partager les mêmes croyances pour nous respecter mutuellement. »Et d’ajouter : « De nombreux pays dans le monde sont affectés par cette horreur, et il est dangereux de faire semblant de ne pas la voir. Merci au président et à son équipe de prendre cela au sérieux. Que Dieu bénisse chaque chrétien persécuté. Souvenons-nous de les porter dans la prière. »
L’ambassadeur américain auprès des Nations unies, Mike Waltz, l’a remerciée publiquement :
« Merci d’utiliser votre plateforme pour défendre les chrétiens persécutés au Nigeria. Nous ne pouvons pas laisser cela continuer. Chaque frère et chaque sœur dans le Christ doit s’unir et dire : “Assez !” »
Derrière la figure flamboyante de Nicki Minaj, née Onika Tanya Maraj en 1982 à Trinité-et-Tobago, se cache une femme au parcours impressionnant. Élevée à New York, diplômée de la prestigieuse LaGuardia High School of Music & Art, elle s’impose dès ses débuts comme une pionnière dans un univers dominé par les hommes. Avec plus de 150 millions de disques vendus, des dizaines de récompenses et le titre officieux de « reine du rap », elle est aujourd’hui l’une des artistes les plus influentes de sa génération. Nicki Minaj, souvent associée à la culture urbaine et à un univers visuel provocateur, n’a pourtant jamais caché sa foi chrétienne.
Elle a déclaré que sa conversion et sa pratique religieuse avaient été une source de salut après une enfance difficile marquée par la violence familiale. « Mon père s’est sauvé et a commencé à changer sa vie », expliquait-elle, en soulignant que son retour à Dieu avait transformé la sienne.
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Qu’une artiste de cette envergure prenne aujourd’hui la défense des chrétiens persécutés, souvent ignorés par certains médias occidentaux, n’est donc pas anodin. C’est le signe qu’au-delà du glamour et de la musique, Nicki Minaj n’a pas perdu le sens du sacré.
La situation des chrétiens au Nigeria demeure catastrophique. Des villages entiers sont incendiés, des prêtres assassinés, des femmes enlevées, des enfants martyrisés. Les organisations internationales estiment que 4 000 à 8 000 chrétiens sont tués chaque année. L’ambassadeur Mark Walker, nommé par Trump pour la liberté religieuse internationale, résume :
« Cela dure depuis des années — de l’État islamique en Afrique de l’Ouest aux milices peules islamistes — et le gouvernement nigérian doit être bien plus proactif. »
Face à cette tragédie, Donald Trump a ordonné l’ouverture d’une enquête parlementaire menée par les représentants Riley Moore et Tom Cole, tout en annonçant la redésignation du Nigeria comme « pays particulièrement préoccupant » en matière de liberté religieuse, selon la législation américaine. La Commission des crédits de la Chambre des représentants a salué cette décision :« Le Nigeria est aujourd’hui la nation la plus dangereuse au monde pour suivre le Christ. Pour la simple pratique de leur foi, les chrétiens y sont enlevés, attaqués et massacrés. (…) En annonçant qu’il redésignera le Nigeria comme pays particulièrement préoccupant, le président Trump envoie un message clair et ferme : la persécution religieuse ne sera pas tolérée. »
Cette convergence inattendue entre un chef d’État conservateur et une artiste populaire met en lumière une vérité dérangeante : le sang des martyrs continue de couler, pendant que l’Europe et l’Amérique regardent ailleurs. Dans ce contexte, les paroles de Nicki Minaj prennent une dimension spirituelle. Elles rappellent que la foi chrétienne dépasse les clivages politiques et les barrières culturelles, qu’elle peut unir ceux qui ont encore le courage de nommer le bien et le mal.Que cette « reine du rap », issue des quartiers populaires de New York, ose évoquer Dieu et défendre les persécutés, montre qu’il reste des consciences éveillées dans un monde anesthésié par le relativisme. Son geste, inattendu, dépasse le simple soutien politique : il est un témoignage, une profession de foi publique dans un univers où le blasphème est devenu mode et où la foi est reléguée à la sphère privée.
