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Interview exclusive : Du film « Sacré Cœur » à « La Lumière du Monde », Sabrina et Steven Gunnell nous réservent encore de l’exceptionnel

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"Je ne vois pas pourquoi les Américains auraient le monopole des films sur le Christ et pourquoi une production française ne pourrait pas s’attaquer à produire et réaliser un film sur le Christ"

Alors que le film Sacré Cœur poursuit une trajectoire exceptionnelle au box-office, Sabrina et Steven J. Gunnell dévoilent leur nouveau projet cinématographique, La Lumière du Monde est déjà Porté par une campagne de Credofunding inédite, ce projet d’envergure marque une nouvelle étape décisive pour KREA Film-Makers.

Sabrina et Steven J. Gunnell savourent le parcours remarquable de Sacré Cœur. Avec une émotion sincère, ils observent semaine après semaine l’ampleur prise par ce film qui continue de mobiliser un public étonnamment large. Steven Gunnell confie : « On est à 434 000 entrées, je pense que l’on sera à 450 000 d’ici la fin de semaine prochaine. Je pense que l’on peut atteindre les 500 000 entrées courant janvier 2026, uniquement pour la France métropolitaine. Ce qui sera intéressant c’est aussi de voir les chiffres à l’international.  » et d’ajouter : « Les bientôt 450 000 entrées de Sacré Cœur répondent à une attente qui nous subjuguent, nous émeut profondément et dans sa 7e semaine le film Sacré Cœur a la moyenne d’entrées la plus forte, on est devant certains blockbusters. Au bout de la 7e semaine ça devrait normalement redescendre un peu mais ça n’est pas le cas. »

Puis Steven enchaîne : « L’avenir c’est La Lumière du Monde, notre nouveau film, avec cette campagne Credofunding qui a commencé. C’est déjà une première dans notre histoire et dans l’histoire de Credofunding de lever prés de 100 000 € sur un objectif total de 350 000 euros en 3 semaines avec 769 donateurs. »

Puis Sabrina Gunnell nous raconte la naissance du projet : « L’idée du film Lumière du Monde est venue suite à un déjeuner en février 2025 avec le frère Paul Adrien, dominicain célèbre et très suivi sur Instagram par les jeunes. Nous, on avait en tête un autre scénario, une adaptation d’un livre et ça ne s’est pas fait. On a demandé au frère Paul Adrien ce qu’il voyait comme film qui intéresserait ses followers et d’un coup le frère Paul Adrien dit : vous êtes catholique, il faut faire un film sur le Christ ! »

Elle poursuit : « On le regarde dubitatif en disant qu’il y a déjà eu des films sur le Christ avec Zefirelli Jésus de Nazareth, la série The Chosen, Mel Gibson avec La Passion du Christ etc. Et le frère Paul Adrien dit : et alors ? si je vois une affiche d’un film sur le Christ dans la rue, je fonce !» Sabrina de préciser « En écoutant ça, on se dit qu’on n’aurait jamais eu l’audace de se lancer dans un tel projet. On s’est rendu compte qu’aucune production française cinématographique n’a fait de film sur le Christ. Ça a été produit par les Polonais, les Américains, les Italiens, le Brésil mais jamais la France. Ça sera donc une grande première. »

Sabrina Gunnell nous explique que « Quatre jours après le début du carême et je me suis lancée dans l’écriture de ce scénario. L’écriture est venue tout naturellement. Steven a eu une intuition d’un premier titre Le Procès du Christ et l’on a évolué vers La Lumière du Monde mais le titre est encore provisoire. Le scénario de La Lumière du Monde date donc du carême dernier. » Elle explique l’axe du récit : « C’est intéressant de savoir comment cette époque a vécu la présence du Christ, les pharisiens, les zélotes … etc, et comment Jérusalem s’est refermée sur elle-même pendant que le Christ se donnait au monde cloué sur la Croix. Tout le scénario est autour du procès de la Passion du Christ, ces allers-retours entre Pilate et le sanhédrin, c’est vraiment la lutte entre les ténèbres et la lumière. »

La co-productrice et co-réalisatrice nous révèle que « il y aura une scène inédite qui sera l’ouverture du film : ca sera la Transfiguration du Seigneur ; Jésus vrai Dieu et vrai homme qui apparaît en lumière divine devant Pierre, Jacques et Jean, son frère. C’est du jamais vu au cinéma. A cela succèderont d’autres scènes de la vie de la Jérusalem de l’époque avec un Christ au milieu de ses contemporains à l’origine de tensions parmi les siens On ne sait pas encore où nous allons tourner, dans le sud de l’Italie ou peut-être en Espagne ou au Maroc. »

La question centrale du film est : est-ce que moi j’aurais reconnu le Christ comme le Messie si j’avais été là à l’époque, est-ce que moi je l’aurais suivi ? C’est donc une véritable interpellation des spectateurs en tant que témoins au cœur de cette époque.

À propos du casting : « Nous avons déjà fait du repérage de comédiens, nous n’avons pas encore trouvé l’acteur qui jouera le rôle du Christ. On est assez exigeant  » et de préciser la dimension du projet : «  Il faut savoir que nous sommes sur un budget de pratiquement 7 millions d’euros. Il faut savoir que le budget de Sacré Cœur c’était moins d’un million d’euros. Nous repartirons surement de nouveau avec avec Canal+ et je rappelle que Canal+ est le financeur numéro 1 du cinéma français, nous ne sommes pas une exception. On va donc les rencontrer et leur soumettre le projet de ce film mais on attend que l’écriture du scénario soit complètement aboutie On espère également que SAJE distribution sera à nouveau le distributeur de ce film, qu’ils nous suivront dans cette aventure.« 

«  Je ne vois pas pourquoi les Américains auraient le monopole des films sur le Christ et pourquoi une production française ne pourrait pas s’attaquer à produire et réaliser un film sur le Christ. Nous sommes une production française et on y mettra tout notre cœur comme on le fait à chaque fois. C’est toujours un peu de nous-même que l’on met dans nos films. On va essayer de faire quelque chose de très beau. »

Evoquant le reproche de certains de taxer « d ‘opportuniste » ce nouveau film vite arrivé, Sabrina Gunnell répond : « Nous ne voulons pas nous reposer sur nos lauriers c’est pour cela que nous enchaînons aussi vite. Nous ne l’avons jamais fait et il y a aussi une logique économique car nous sommes une SARL et nous devons avoir une activité régulière. Depuis le début nous étions à un film par an, on enchaînait les films, c’est donc pas nouveau d’enchaîner les films. Il faut savoir que pour l’instant nous n’avons absolument rien touché sur les entrées de Sacré Cœur. Ça remonte au distributeur, au CNC etc mais pour l’instant nous n’avons rien touché. Mais le plus important est que nous sommes des artistes et quand l’idée est là on veut lui donner vie. »

Enfin Sabrina Gunnell précise que : « une fois que le scénario sera complètement terminé il va être envoyé à toutes les télés, France Télévisions etc. Mais la campagne de Credofunding est capitale car c’est le départ de tout. C’est un véritable bras armé pour convaincre les chaînes de télé qui pourraient être dubitatives à l’idée de ce film et de nous soutenir. »

Notons que Sabrina et Steven Gunnell ont également évoqué certaines menaces suite à l’article du journal LA CROIX :

« Steven a reçu quelques menaces sur les réseaux sociaux, rien de très sérieux, mais principalement à cause du journal La Croix et de son article, nous sommes devenus une cible.

L’article du journal de LA CROIX nous a fait beaucoup de mal, beaucoup plus que l’article de Libération, écrit par Brice Le Borgne, un journaliste charmant, qui a été moins méchant que LA CROIX .

Le journaliste de Libération a dû se dire : si entre cathos ils se tirent dans les pattes alors qu’est-ce que ça doit être. On a eu droit toujours aux mêmes choses, la bolosphère, l’extrème droite… etc. L’article de La Croix a fait beaucoup de mal auprès des salles de cinéma car les salles de cinéma avaient besoin de se justifier. Si même un journal qui se dit catholique ose dire que Sacré Cœur est un film extrémiste, d’extrême droite ou autre alors ou allons-nous… ? »

En conclusion, Sabrina Gunnell a tenu à remercier les salles qui, malgré les pressions, diffusent le film SACRE COEUR:

« Je voudrais enfin remercier toutes les salles de cinéma qui acceptent, malgré certaines pressions, de diffuser Sacré Cœur. Il faut savoir que les salles de cinéma reçoivent des menaces. Après l’affaire d’Auch (menaces par mail ) maintenant ce sont des menaces verbales,sans trace. Exemple à Sarlat le film n’est pas diffusé. Ça devient courageux pour les salles de diffuser Sacré Cœur et certains disent qu’ils ont peur d’être fichés extrême droite , notamment à cause de l’article de La Croix. Le mail qu’a envoyé Ciné 32 à tous les cinémas d’Auch n’est qu’un exemple. Une dame m’a récemment témoigné qu’à Sarlat ils refusent de le passer. Il y a forcément d’autres salles où c’est compliqué par pression idéologique, ils n’ont pas envie d’être étiquetés ou d’avoir des problèmes ou d’autres peut-être ont peur de ne pas recevoir de subventions l’année prochaine. On ne sait pas vraiment. Donc les réticences sont vraiment là même si elles ne sont pas relayées dans les médias »

Tout semble se présenter au mieux pour ces témoins qui témoignent de leur foi par le 7eme art :« Nous espérons aller aux États-Unis lors de la consécration des États-Unis au Sacré Cœur de Jésus décidée par les évêques américains. La semaine prochaine nous serons au Liban car nous sommes chaleureusement invités (une semaine avant la venue du pape Léon XIV). En février nous irons peut-être en Pologne. Il semble qu’il y ait un accueil plus facile à l’étranger qu’en France. On se laisse guider par la Providence comme on l’a déjà fait. »

site CREDOFUNDING : credofunding

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