C’est par un signe de croix, premier geste avant même ses remerciements, que la nouvelle Miss Univers a salué le public. Miss Mexique, a été sacrée Miss Univers 2025 dans la nuit de jeudi à vendredi en Thaïlande, succédant à la Danoise Victoria Kjær Theilvig. Elle s’est imposée face à plus d’une centaine de candidates dans une édition marquée par plusieurs tensions internes, mais où son calme et sa dignité ont contribué à renforcer sa stature auprès du public. Miss Thaïlande et Miss Venezuela ont obtenu les titres de première et deuxième dauphines.
🚨MISS UNIVERS : VIVA CRISTO REY ! 🚨
— Tribune Chrétienne (@tribuchretienne) November 21, 2025
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La jeune Mexicaine a remporté une couronne très disputée dans un concours perturbé par un incident devenu viral : un dirigeant thaïlandais avait publiquement réprimandé Bosch lors d’un livestream, l’accusant à tort de refuser une séance photo. Plusieurs candidates, en signe de solidarité, avaient quitté la salle avec elle. La nouvelle Miss Univers avait ensuite dénoncé une attitude irrespectueuse. Le président de la Miss Universe Organization avait pris position en exprimant son soutien aux participantes.S’y est ajoutée une tension notable autour du jury, marquée par le retrait d’Omar Harfouch et le départ de Claude Makélélé. Ces remous ont alimenté les interrogations autour de l’organisation, mais n’ont pas entamé le parcours de Bosch, dont la tenue irréprochable a été saluée.
Née le 19 mai 2000 à Teapa, dans l’État de Tabasco, Fátima Bosch est diplômée en design de mode à la Universidad Iberoamericana de Mexico. Elle a complété sa formation à Milan et aux États-Unis, s’investissant parallèlement dans des actions sociales, notamment auprès d’enfants atteints de cancer, de migrants et dans la promotion d’une mode plus durable. Lauréate de plusieurs titres locaux et nationaux avant d’arriver sur la scène mondiale, elle est la première femme de son État d’origine à représenter le Mexique au concours international.
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Connue pour sa foi catholique assumée, Fátima Bosch avait lancé un « ¡Viva Cristo Rey ! » devant ses supporters, une expression inséparable de l’histoire chrétienne mexicaine et des témoins de foi qui ont marqué son pays. Ce cri, souvent associé au courage et à la fidélité dans l’adversité, a été reçu comme une affirmation profonde de sa conviction intérieure. Dans un concours où l’apparence domine souvent, cette parole de foi a donné à son sacre une dimension singulière.
La soirée a également offert une belle performance française : Ophélie Mézino, Miss Guadeloupe, a atteint le top 12 après un parcours très remarqué. Ève Gilles, Miss France 2024, a intégré le top 30. Les représentantes de la Martinique, de Mayotte et de Bulgarie n’ont pas franchi la première sélection.Le triomphe de Fátima Bosch apparaît comme celui d’une jeune femme déterminée, élégante et fidèle à ce qu’elle porte intérieurement. Son « Viva Cristo Rey » résonne comme un cri de confiance, une proclamation qui, pour les catholiques, rappelle que le Christ est Roi de l’histoire et que la vraie grandeur consiste à servir la vérité. Par cette simple expression, elle aura donné à son couronnement un sens qui dépasse l’éclat des projecteurs pour toucher à l’essentiel : affirmer publiquement que la beauté la plus authentique est celle qui s’unit à la foi et à la dignité.


