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A la gloire de Sainte Thérèse de Calcutta

Par mon sang, je suis Albanaise. Par ma nationalité, Indienne. Par ma foi, je suis une religieuse catholique. Pour ce qui est de mon appel, j’appartiens au monde. Pour ce qui est de mon cœur, j’appartiens entièrement au Cœur de Jésus. »

Mère Teresa, de son nom patronymique Anjezë Gonxha Bojaxhiu, naît le 26 août 1910 à Üsküb, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine),

À l’âge de douze ans, Agnès commence à ressentir l’appel de se consacrer à Dieu.


La vie de mère Teresa comporte alors deux périodes bien tranchées : sa vie dans l’institut de sœurs de Lorette et sa vie dans l’ordre des Missionnaires de la charité.

Elle prend désormais le nom de Mère Teresa, car elle a choisi la petite Thérèse comme patronne et guide vers la sainteté ; sa vie est consacrée aux pauvres, aux malades, aux laissés-pour-compte et aux mourants.

Cela commença avec l’ouverture du « mouroir » de Calcutta pour assurer une fin digne à ceux qui, leur vie durant, avaient vécu « comme des bêtes ».

Intitulé “Mère Teresa et Moi”, un film raconte l’histoire de Kavita, une jeune femme se retrouvant face à une grossesse inattendue. Hésitant entre avortement et continuation, elle retourne dans sa ville natale en Inde où sa nourrice, désormais très âgée, partage l’histoire des premiers jours de Mère Teresa travaillant dans les rues de Calcutta. Apprenant comment Mère Teresa a affronté maints doutes après ne plus pouvoir entendre la voix de Jésus, Kavita se trouve inspirée.

Le film fait ses débuts lors d’un événement spécial à New York le 5 septembre, journée internationale de la charité, instituée par les Nations Unies pour commémorer l’anniversaire du décès de Sainte Teresa de Calcutta.

Thierry Cagianut, producteur exécutif du film a déclaré :

“‘Mère Teresa et Moi’ est une tentative d’inspirer les gens du monde entier à suivre l’exemple de Mère Teresa et, à travers de petits actes de gentillesse, à rendre le monde meilleur”.

Il a expliqué que les réalisateurs ont entrepris la difficile tâche de dépeindre la période de la vie de Mère Teresa où elle a connu des moments sombres et une crise spirituelle similaire à celles qu’ont vécues des saints tels que Jean de la Croix et Thérèse d’Ávila. En présentant ce côté de la sainte populaire, les cinéastes espéraient la rendre “accessible”.

“En montrant les luttes auxquelles elle a fait face et comment elle a persévéré, elle devient soudainement beaucoup plus humaine, car elle est aussi une femme qui a beaucoup souffert, ce qui la rend proche de nous,” a expliqué Cagianut.

“Nous espérons que les spectateurs du film seront touchés par Mère Teresa et découvriront qu’ils devraient eux aussi poser de petits gestes de gentillesse, être plus compatissants, avoir un regard plus ouvert et se centrer moins sur eux-mêmes,” a-t-il dit.

Cagianut a qualifié Mère Teresa de “personnage extrêmement fort que nous ne pouvons qu’émuler et qui peut nous donner du courage dans nos propres épreuves de la vie quotidienne”.

Le film a été entièrement financé par des dons, ce qui permet que toutes les recettes soient redistribuées aux pauvres au lieu de devoir rembourser des coûts en suspens avec l’argent généré par les ventes de billets.

“Dès le premier dollar – en gros, l’argent provenant des ventes de billets peut aller aux pauvres,” a déclaré Cagianut.

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