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Agression d’un prêtre bénédictin à Jérusalem

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Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a qualifié l'incident d'"horrible". Il a condamné fermement ces actes odieux contre les membres d'autres religions,

Un prêtre bénédictin a été agressé à Jérusalem-Est, une attaque qualifiée de « honteuse » et « non provoquée » par le Patriarcat latin de Jérusalem. L’incident s’est produit le 3 février 2024, et les auteurs de l’agression ont été rapidement appréhendés, selon le Patriarcat catholique. Deux personnes, dont un adolescent de 17 ans, ont été arrêtées mais relâchées peu après, indique la presse israélienne. Une enquête est actuellement en cours.

Une vidéo de l’altercation entre deux jeunes Israéliens et le prêtre bénédictin a été largement diffusée sur les réseaux sociaux. On peut y voir un jeune homme attaquer violemment le moine, qui se plaint – en anglais – d’avoir été craché dessus. Cette agression s’inscrit dans un contexte où plusieurs juifs orthodoxes sont accusés depuis plusieurs mois d’avoir craché sur des chrétiens, illustrant ainsi la montée de l’intolérance religieuse à Jérusalem.

Sur le réseau social X (anciennement Twitter), le père Nikodemus Schnabel a reconnu avoir été victime d’insultes. « Les vidéos qui circulent aujourd’hui à mon sujet sont authentiques », a-t-il déclaré. Elles montrent une partie de la réalité de ma vie rarement filmée. Je n’ai pas cherché à les promouvoir, car il y a des problèmes bien plus graves auxquels les gens doivent faire face ici. Prions pour la paix et la réconciliation. »

Le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a qualifié l’incident d' »horrible ». Il a condamné fermement ces actes odieux contre les membres d’autres religions, affirmant que sous le règne de l’État d’Israël, toutes les religions jouiraient d’une totale liberté de culte, comme jamais auparavant.

Le Patriarcat latin a appelé les autorités à poursuivre les responsables de ces « crimes haineux » et souligné l’importance des poursuites judiciaires pour améliorer la sécurité du clergé chrétien en Terre Sainte, en particulier à Jérusalem.

Ces agressions contre les chrétiens connaissent une augmentation depuis plusieurs années dans le pays. En novembre 2023, le père Nikodemus Schnabel avait déjà été contraint de retirer sa croix alors qu’il visitait la vieille ville de Jérusalem en compagnie du ministre allemand de l’Éducation.

D’autres églises chrétiennes sont également régulièrement menacées, comme le Patriarcat arménien de Jérusalem, en raison de la convoitise de plusieurs sociétés israéliennes pour le quartier de la ville qui lui est confié.

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