Dans une annonce récente, Anne-Sophie Vivier-Muresan a été élue doyenne du Theologicum – Faculté de théologie et de sciences religieuses de l’Institut catholique de Paris (ICP), marquant ainsi un tournant significatif dans l’histoire de cette vénérable institution fondée en 1875.
À l’âge de 45 ans, elle est non seulement la première femme, mais également la première laïque à prendre les rênes de cette faculté, remplaçant le père Jean-Louis Souletie. Cependant, cette nomination suscite des questions et des réflexions quant à l’orientation future de cette institution et à la manière dont elle pourrait influencer le dialogue interreligieux ainsi que les valeurs traditionnelles de la théologie.
Cette enseignante et spécialiste du dialogue islamo-chrétien pourrait bien bousculer la manière dont la théologie est enseignée et perçue.
Alors que la diversité des perspectives et des approches peut être bénéfique pour la croissance intellectuelle, il est crucial de conserver l’équilibre entre l’ouverture aux nouvelles idées et le respect des valeurs et des traditions fondamentales de la théologie catholique.
La dimension du dialogue interreligieux suscite également des interrogations. Si Anne-Sophie Vivier-Muresan est reconnue pour son engagement en faveur de la compréhension entre les différentes croyances, il convient de se demander dans quelle mesure son leadership pourrait influencer les dynamiques du dialogue entre les diverses religions.
Sera-t-elle enclin à favoriser un rapprochement plus qu’audacieux entre les croyances, voire à envisager des initiatives telles que la communion pour les musulmans, comme certains pourraient spéculer ?
