Dans sa lettre, Jean-Dominique Durand, président de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France, affirme que l’antisionisme est devenu une forme moderne d’antisémitisme, déclarant :
« L’antisionisme est bien la nouvelle forme de l’antisémitisme dès lors que l’on refuse aux juifs le droit d’avoir un État, ou que l’on prône sa disparition. »
Il souligne que cette idéologie est propagée dans certains pays arabes à travers l’enseignement et les médias, répandant la haine envers les Juifs et Israël : « Celui-ci cultive et colporte la haine des juifs en reprenant tous les préjugés bien connus en Europe, les caricatures les plus ignobles. »
L’auteur de la lettre évoque également la situation difficile des Palestiniens, déplorant le manque d’intégration dans les pays arabes et la perpétuation de leur statut de réfugiés :
« Le sort du peuple palestinien est dramatique depuis 1948, en tous cas ceux qui ont voulu ou dû quitter le territoire palestinien, pour être concentrés dans des camps de réfugiés. »
Il souligne que cette situation alimente la haine envers Israël et entrave les efforts de paix.
En ce qui concerne la recherche de la paix, Jean-Dominique Durand estime qu’elle nécessite une volonté politique des deux parties, s’inspirant de l’exemple de la réconciliation franco-allemande : « La paix ne peut passer que par une double volonté politique. » Il critique les actes terroristes et met en garde contre l’esprit de vengeance, appelant à la recherche de solutions pacifiques.
Enfin, Jean-Dominique Durand réaffirme le soutien de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France à l’existence de l’État d’Israël, citant des textes religieux et historiques pour étayer cette position : « Le peuple juif a droit à sa terre et à un État, c’est une exigence morale et religieuse. » Il encourage également un dialogue constructif et critique envers les politiques israéliennes pour parvenir à une paix durable.