Le pape Benoît XVI et sainte Thérèse de Lisieux ont tous deux exprimé leur amour pour Jésus avant de passer de vie à trépas. Selon Benoît XVI, cela représentait une « plongée dans la Très Sainte Trinité ». Juste avant de mourir, Benoît XVI a prononcé les paroles « Seigneur, je t’aime » d’une voix faible mais distincte, selon son secrétaire personnel.
Sainte Thérèse de Lisieux, qui est décédée 125 ans plus tôt, a elle aussi exprimé son amour pour le Seigneur en regardant son crucifix et en soupirant « Oh ! je l’aime… Mon Dieu… je vous aime !... ». Cet acte d’amour n’est pas rare chez les saints et d’autres, comme Jeanne d’Arc et Mère Teresa, ont également adressé des mots d’amour à Jésus avant de mourir.
Benoît XVI a souligné l’importance de ces dernières paroles de sainte Thérèse, disant qu’elles étaient la clé de sa doctrine et de sa compréhension de l’Evangile. Selon lui, cet acte d’amour exprimé dans ses derniers instants était comme la respiration continuelle de son âme et la plongeait dans la Très Sainte Trinité.
De BENOIT XVI :
« Bientôt, je serai face au juge ultime de ma vie. Même si, en regardant ma longue vie, j’ai beaucoup de raisons de craindre et d’avoir peur, j’ai néanmoins l’âme joyeuse parce que j’ai la ferme confiance que le Seigneur n’est pas seulement le juge juste, mais en même temps l’ami et le frère qui a déjà souffert lui-même de mes défauts et qui, par conséquent, en tant que juge, est en même temps mon avocat (Paraclet). En vue de l’heure du jugement, la grâce d’être chrétien devient claire pour moi. Être chrétien me donne la connaissance, et plus encore, l’amitié avec le juge de ma vie et me permet de franchir avec confiance la porte sombre de la mort. À cet égard, je me souviens constamment de ce que Jean raconte au début de l’Apocalypse : il voit le Fils de l’homme dans toute sa grandeur et tombe à ses pieds comme mort. Mais Lui, posant sa main droite sur lui, lui dit : « Ne crains pas ! C’est moi… » (cf. Ap 1, 12-17). Chers amis, c’est avec ces sentiments que je vous bénis tous ».