Pape (200e) de 1362 à 1370 (+ 1370)
Au départ, en tant que moine bénédictin, il embrassa la vie monastique, devenant ensuite abbé de Saint-Germain-d’Auxerre et plus tard abbé de Saint-Victor de Marseille. En 1362, il fut élu pape et rejoignit la liste des sept papes résidant à Avignon. Malgré son désir de ramener la papauté à Rome en 1367, il fut contraint de retourner à Avignon trois ans plus tard, en raison des conflits internes à Rome, malgré les objections de sainte Brigitte. Peu de temps avant sa mort, il choisit de se faire porter dans une humble maison, ouverte à tous, pour montrer qu’un pape pouvait mourir en tant que bon chrétien.
Urbain V, originaire du département de la Lozère, est honoré par le chemin Urbain V, un sentier de Grande Randonnée qui relie le village de Nasbinals en Aubrac à la ville d’Avignon, un itinéraire qu’il avait tracé à l’époque pour se rendre à la Cité des Papes.
Né en 1310 au château de Grisac, dans les Cévennes gévaudanaises, Urbain V, également connu sous le nom de Guillaume de Grimoard, était le fils de Guillaume de Grimoard et d’Amphélise de Montferrand. Après avoir étudié à Montpellier et à Toulouse, il entra au couvent bénédictin du Saint-Sauveur de Chirac, qui a donné naissance au village du Monastier. Fondé en 1062 par l’évêque de Mende, Aldebert 1er de Peyre, ce couvent était alors affilié à Saint-Victor de Marseille, et l’oncle du jeune novice, Anglic de Grimoard, en était le prieur. Urbain V se distingua par sa piété et son dévouement à la vie monastique.
Après son ordination, il approfondit ses études en sciences sacrées et devint un érudit respecté. Il enseigna dans différentes villes, notamment Montpellier, Toulouse, Paris et Avignon. Par la suite, il occupa le poste de Vicaire Général à Clermont et à Uzès, avant de devenir abbé de Saint-Germain-d’Auxerre, puis abbé de Saint-Victor de Marseille.
Lorsqu’il fut élu pape en 1362, Urbain V prit le nom d’Urbain en hommage aux papes précédents portant ce nom, qui étaient des saints. Il fut consacré évêque à Avignon le 6 novembre de la même année. Son pontificat survint pendant une période difficile de l’histoire de l’Église, et il s’efforça avec zèle d’améliorer la situation.
Il s’engagea dans la propagation de la foi catholique, la réforme de l’Église, la résolution des conflits, la réconciliation avec les Grecs orthodoxes et la promotion des études. Il réussit à ramener le Siège Apostolique à Rome pendant trois ans, mais les troubles à Rome le forcèrent à retourner à Avignon. Urbain V mourut le 19 décembre 1370.
Il fut d’abord inhumé à l’église Notre-Dame des Doms à Avignon, puis ses restes furent transférés à l’abbatiale de Saint-Victor de Marseille 18 mois après sa mort. Urbain V, « pape de sainteté et d’érudition », fut vénéré en France et en Italie, et il fut béatifié par le pape Pie IX le 10 mars 1870. La Lozère, fière de l’avoir vu naître, érigea une belle statue en bronze en sa mémoire devant la cathédrale qu’il avait fait construire, statue bénie solennellement le 28 juin 1874.
Urbain V, dont le nom de naissance était Guillaume de Grimoard, était originaire du Gévaudan, dans la Lozère. Sa vocation initiale le poussait vers la prière et l’étude, cherchant à glorifier Dieu par l’humilité de son travail. Il rejoignit l’ordre bénédictin et fut d’abord à Saint-Germain-d’Auxerre, puis à Saint-Victor de Marseille, dont il devint abbé. Cependant, la volonté de Dieu le conduisit à devenir pape de 1362 à 1370, où il entreprit des efforts remarquables pour rétablir la papauté à Rome, réformer l’Église, apaiser les querelles entre les Grecs et les Latins, et aider les chrétiens d’Orient. Son corps repose à Saint-Victor de Marseille.
Le bienheureux Urbain V, né au château de Grisac vers 1310, était membre de la puissante famille des Grimoard. Après avoir mené une brillante carrière d’enseignant en droit canon à Montpellier, il fut élu abbé de Saint-Victor de Marseille, puis pape en 1362. Bien que le siège apostolique fût alors à Avignon, Urbain V travailla avec zèle pour améliorer la situation de l’Église. Il passa deux ans en Italie pour tenter de restaurer la paix avant de retourner à Avignon, où il décéda le 19 décembre 1370. Ses restes reposent à Saint-Victor de Marseille.
Le bienheureux Urbain V avait pour objectif principal le retour du Siège apostolique à Rome et la réconciliation de l’Église. Il fut salué par le poète Pétrarque comme un grand homme, sans égal dans son époque, et son dévouement à la Sainte Église et ses vertus de saint sont encore aujourd’hui admirés.