Le cardinal Pietro Parolin a exprimé des regrets concernant l’absence de la Russie à la conférence pour la paix en Ukraine qui s’est récemment tenue à Bürgenstock, Lucerne. Représentant le Saint-Siège en tant qu’observateur lors de ce sommet crucial, le cardinal a souligné l’importance de la participation collective pour progresser vers une résolution pacifique.
S’exprimant lors des «Colloques pour la paix» au Palazzo Madama, le cardinal a déclaré: «La paix se fait toujours ensemble», tout en regrettant que «la limitation de ne pas avoir la présence de la Russie» ait été notée par plusieurs intervenants. Il a également souligné l’importance d’une «paix juste», fondée sur le respect des principes du droit international et de la Charte des Nations unies, et a appelé à une réconciliation basée sur le «principe de fraternité».
Le cardinal a également abordé le «grand problème d’aujourd’hui» qu’est le «manque absolu de confiance réciproque» entre les nations, pointant du doigt l’escalade des arsenaux militaires. Il a critiqué les intérêts économiques qui sous-tendent le commerce des armes, soulignant le rôle de la diplomatie vaticane dans la promotion de la paix malgré ces défis.
Concernant l’envoi d’armes à l’Ukraine,le prélat a plaidé pour des négociations directes entre la Russie et l’Ukraine comme prélude nécessaire à tout espoir de résolution pacifique. Il a souligné l’importance de la présence de Vladimir Poutine à de futures discussions pour concrétiser les efforts de paix.
Enfin, le cardinal a anticipé un voyage au Liban, prévu à la fin du mois, soulignant l’engagement du Saint-Siège à soutenir les efforts de paix dans cette région troublée.
Cette série de déclarations intervient dans un contexte international tendu, marqué par des initiatives diplomatiques persistantes du Vatican pour encourager la réconciliation et la paix mondiale.
