En vue de la réouverture de Notre Dame le 8 décembre prochain, , le choix de Castelbajac “s’inscrit dans la volonté de marier la noble simplicité de la liturgie, la solennité de ce lieu emblématique et l’élan d’une création contemporaine”, selon les déclarations du diocèse relayées par l’AFP.
Le styliste a exprimé sa satisfaction d’être associé à cette entreprise de rénovation de Notre-Dame, décrivant ses créations comme un “étendard qui claque au vent” à une époque en quête de sens.
Il revisite ainsi les capes, chasubles, étoles et dalmatiques des officiants avec une palette de couleurs vives, utilisant une toile écologique pour incarner “le rayonnement qui part de la croix”. Inspiré par la croix d’or de l’artiste Marc Couturier dans le chœur de Notre-Dame, épargnée par l’incendie, Jean-Charles de Castelbajac introduit des galons aux couleurs primaires pour accompagner les gestes liturgiques.
L’envergure du projet comprend plus de 2 000 pièces prévues pour habiller les dignitaires religieux lors des célébrations marquantes à venir à Notre-Dame : 170 évêques, 700 prêtres et 700 diacres permanents.
Les vêtements conçus pour les 700 célébrants présents lors des cérémonies de réouverture seront utilisés tout au long de la période inaugurale, qui s’étendra jusqu’à la Pentecôte le 8 juin 2025. Ils seront ensuite employés lors des célébrations marquantes comme la messe chrismale du Mercredi Saint et les ordinations sacerdotales.
À la fin de cette année inaugurale, une chasuble sera remise à chaque paroisse parisienne, symbolisant l’unité de l’Église dans le diocèse de Paris. Cette initiative vise à renforcer les liens entre les paroisses et la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui est l’église mère du diocèse.
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