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Comme un simple pèlerin, le cardinal Sarah participe à la piété populaire de Sainte-Anne-d’Auray

@tribunechretienne
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Légat du Saint-Père pour le 400e anniversaire des apparitions de sainte Anne, le cardinal Robert Sarah préside, durant trois jours, les célébrations du Grand Pardon à Sainte-Anne-d’Auray. Depuis hier, jeudi 24 juillet, il marche aux côtés des pèlerins venus de toute la région et de beaucoup plus loin, s’unissant à cette piété populaire si chère au pape François

Depuis hier, jeudi 24 juillet, le cardinal Robert Sarah foule la Bretagne comme un simple pèlerin. Légat du pape Léon XIV, il a rejoint, dans la prière et l’humilité, les fidèles venus de toute la région et de beaucoup plus loin pour honorer sainte Anne à l’occasion du 400e anniversaire des apparitions à Yvon Nicolazic. Ce choix d’avancer au rythme des pèlerins, de partager leurs chants, leurs silences et leurs fatigues, inscrit sa mission dans la tradition vivante de la piété populaire bretonne.

Durant ces trois jours , du 24 au 26 juillet, le cardinal accomplit la mission que lui a confiée le Saint-Père dans une lettre datée du 25 juin 2025 et publiée le 19 juillet, le qualifiant d’« ouvrier zélé dans la vigne du Seigneur » et l’exhortant à inviter les fidèles à « raviver, avec des forces renouvelées, l’espérance vivante dans les promesses de Dieu ».

A son programme,

Jeudi 24 juillet : visite à la maison de Nicolazic, rencontre avec les jeunes, marche avec les pèlerins.
Vendredi 25 juillet : premières vêpres, messe d’ouverture du Grand Pardon, veillée de prière et procession aux flambeaux.
Samedi 26 juillet : messe pontificale solennelle (fête liturgique de sainte Anne), retransmise en direct sur CNews et point presse autour de l’événement, en présence du cardinal Sarah.
Son Eminence est accompagné du père Ivan Brient, curé de Theix et ancien vicaire général, et du chanoine Gabriel Jégouzo, doyen du chapitre cathédral de Vannes. Plusieurs évêques, dont Monseigneur Dominique Rey, sont attendus.

L’abbé Gwénaël Airault, vicaire général, encadre également la procession et veille notamment au bon déroulement des relations avec les médias.

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Ce Grand Pardon marque la fin de trois années jubilaires consacrées à la commémoration des apparitions de 1624. Dans la nuit du 25 au 26 juillet de cette année-là, sainte Anne apparut à Yvon Nicolazic, un paysan de Keranna, lui déclarant : « Je suis Anne, mère de Marie. » Elle lui demanda de rebâtir une chapelle en son honneur. Dès lors, une dévotion fervente naquit, entraînant la construction du sanctuaire actuel, aujourd’hui troisième lieu de pèlerinage en France après Lourdes et Lisieux.


« Terminer ce Jubilé par une participation massive au Grand Pardon en présence du légat du Pape, Son Éminence Monsieur le cardinal Sarah, sera un évènement d’une portée exceptionnelle », souligne Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes. Cette reconnaissance du Saint-Siège, ajoutée à la lettre du pape Léon XIV, renforce le rayonnement du sanctuaire et affirme la fécondité toujours actuelle de la foi populaire.La richesse spirituelle du Grand Pardon s’est pleinement déployée : troménie, adorations eucharistiques, confessions, vénération des reliques, veillées, enseignements, prières en famille, et même un feu d’artifice. Le tout porté par des gestes simples, enracinés dans une tradition chrétienne vivante.À travers sa mission, le cardinal Sarah vient encourager le peuple de Dieu dans la fidélité à l’ouverture à la grâce. Le message confié à Nicolazic demeure d’une actualité brûlante : « rebâtir, prier, transmettre ». À Sainte-Anne-d’Auray, l’Église universelle, unie autour de son envoyé spécial, rend grâce pour quatre siècles de présence spirituelle. Et elle regarde vers l’avenir, soutenue par la prière des petits, par la foi des humbles, et par la bénédiction de la mère de la Vierge Marie.

Arrivée du Cardinal Sarah à Sainte-Anne-d’Auray pour la dernière procession de la Troménie

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