Depuis 2000 ans

Démantèlement de l’USAID, la fin d’une charité idéologique ?

L'USAID, a notamment financé des événements culturels pour promouvoir les spectacles de drag queens en Équateur, tout en soutenant des initiatives de changement de sexe en Amérique centrale.

La décision du président Trump de démanteler l’USAID, l’Agence des États-Unis pour le développement international,soulève des interrogations essentielles : la charité, lorsqu’elle est financée par les fonds publics, peut-elle parfois être dévoyée au profit d’idéologies opposées aux valeurs chrétiennes ? Ce réajustement marque-t-il la fin d’une charité idéologique au service d’agendas progressistes, et annonce-t-il un retour aux principes authentiques de la charité chrétienne ?

Créée en 1961 pendant la guerre froide, l’USAID a été initialement conçue pour combattre l’influence soviétique en soutenant des projets de développement dans les pays du tiers-monde. À ses débuts, son objectif était d’apporter une aide humanitaire et de promouvoir des initiatives de développement dans les pays les plus pauvres. Cependant, avec le temps, l’USAID a pris un virage, en particulier après la fin de la guerre froide, en devenant une plateforme pour promouvoir des valeurs comme la « démocratie », la « diversité » et les « droits des minorités ». Si ces causes peuvent sembler louables en surface, leur application a souvent pris la forme d’un agenda idéologique, promouvant des objectifs qui sont loin de correspondre aux enseignements de l’Église catholique.

Sous l’administration de Joe Biden , l’USAID a été fortement critiquée pour avoir financé des projets qui vont à l’encontre des valeurs chrétiennes .

Le président de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, Brian Mast, a publié une vidéo exposant les subventions exorbitantes et très orientées de l’USAID et du Département d’État , la liste est éloquente :

15 millions de dollars pour des préservatifs envoyés aux talibans

446 700 dollars pour promouvoir l’athéisme au Népal,

1 million de dollars pour soutenir les groupes LGBTQ francophones en Afrique de l’Ouest et centrale

14 millions de dollars en bons d’achat pour les migrants à la frontière sud des États-Unis

20 600 dollars pour un spectacle de drag queens en Équateur, 47 020 dollars pour une œuvre de théâtre transgenre en Colombie

32 000 dollars pour une bande dessinée centrée sur les LGBTQ au Pérou

55 750 dollars pour une présentation sur le changement climatique en Argentine animée par des journalistes femmes et LGBT

3 315 446 dollars pour « être LGBTQ dans les Caraïbes »,

7 071,58 dollars pour une série de conférences sur les BIPOC au Canada

80 000 dollars pour un centre communautaire LGBTQ à Bratislava

3,2 millions de dollars pour aider les migrants tunisiens à se réadapter à la vie après leur expulsion

16 500 dollars pour promouvoir un discours « queer-féministe » en Albanie

10 000 dollars pour faire pression sur des entreprises lituaniennes pour qu’elles promeuvent les « valeurs DEI »

8 000 dollars pour promouvoir le DEI à Chypre

1,5 million de dollars pour promouvoir les opportunités d’emploi pour les individus LGBTQ en Serbie

70 884 dollars pour créer une comédie musicale américano-irlandaise pour promouvoir le DEI en Irlande

39 652 dollars pour des séminaires sur l’identité de genre et l’égalité raciale au Festival international du livre d’Édimbourg

et enfin 425 622 dollars pour aider les entreprises de café indonésiennes à devenir plus respectueuses du climat et de l’égalité des sexes.

Ce financement d’agendas idéologiques contraires à l’enseignement de l’Église sur la famille, la sexualité et la dignité humaine soulève des interrogations profondes.

Comment peut-on justifier que l’argent des contribuables serve à financer des projets qui non seulement ne respectent pas la morale chrétienne, mais qui déforment également l’essence même de la charité chrétienne, qui est censée se concentrer sur le bien-être spirituel et matériel des populations les plus démunies, sans discrimination idéologique ?

Lire aussi

Le président Donald Trump semble mettre fin à une époque où l’aide humanitaire et le développement étaient trop souvent utilisés pour imposer une certaine vision du monde déconnectée des valeurs chrétiennes. Dans une interview, le sénateur Marco Rubio a dénoncé l’USAID comme étant devenue « une organisation de charité mondiale » qui dépense l’argent des contribuables sans se soucier de l’intérêt national. Ce constat ne fait que confirmer les critiques des conservateurs qui estiment que l’USAID a souvent privilégié des programmes idéologiques au détriment de véritables actions caritatives.

Il est important de souligner que la charité chrétienne, selon les enseignements de l’Église, doit être fondée sur le respect de la dignité humaine, sur la vérité morale et sur l’amour du prochain. Lorsque l’USAID utilise des fonds pour promouvoir des causes qui entrent en contradiction avec ces principes, la charité, au lieu de servir de remède, devient une arme idéologique. En s’attaquant à cette perversion de la charité, le président Donald Trump met en lumière la nécessité de recentrer l’aide internationale sur des principes qui honorent la nature même de la charité chrétienne.

Le démantèlement de l’USAID ne doit pas seulement être perçu comme un retrait de l’influence américaine à l’international, mais comme un retour aux racines d’une aide véritablement désintéressée et respectueuse des valeurs chrétiennes. En réorientant les fonds vers des initiatives qui respectent les principes de l’Évangile, l’administration du président Donald Trump pourrait redonner à l’aide internationale une dimension plus juste et plus authentique, libérée de toute instrumentalisation idéologique.

( Source: commission des affaires étrangères américaines)

Recevez chaque jour notre newsletter !