L’Église a lancé une carte d’identité numérique pour s’assurer que les prêtres sont aptes à célébrer, en réponse aux affaires de violences sexuelles auxquelles elle est confrontée. D’ici la fin de l’année, les documents d’identité professionnelle des évêques, des prêtres et des diacres seront numérisés afin de les empêcher de célébrer en cas de sanction.
Selon Mgr Alexandre Joly, évêque de Troyes et porte-parole de la Conférence des évêques de France (CEF), il suffit de flasher un QR code pour accéder à une page Internet où la couleur verte confirmera que le prêtre est autorisé à célébrer. Une carte plastifiée contenant la photo et un QR code sera utilisée à cet effet. Si la carte est orange, cela signifie que les pouvoirs du prêtre sont limités en raison de son inexpérience ou d’une sanction, tandis que si elle est rouge, « il ne peut pas du tout célébrer, quoi qu’il se passe ».
Cette mesure concerne les célébrants, les documents d’identité de chaque évêque, prêtre et diacre, et elle vise à numériser les documents de 17 000 personnes en France d’ici la fin de l’année.
Les évêques ont voté en faveur de cette mesure lors de leur assemblée plénière de novembre 2021, suite à la publication du rapport Sauvé qui a révélé l’ampleur de la pédocriminalité au sein de l’Église catholique. Ce système généralisé permettra de mieux suivre les membres du clergé et de vérifier en tout temps s’ils sont autorisés à exercer.
La carte sera mise à jour une fois par an et immédiatement en cas de faute grave, mais les fidèles ne pourront pas demander à la voir. Mgr. Alexandre Joly explique que cela est destiné aux prêtres de paroisse, aux sacristains, aux intendants de cathédrale ou aux recteurs de sanctuaire. L’objectif est de mieux suivre les membres du clergé, car ils célèbrent souvent des cérémonies religieuses lorsqu’ils sont en vacances, accompagnent des pèlerinages et encadrent des groupes de jeunes. L’idée est également de généraliser la carte d’identification, comme cela se fait déjà dans d’autres pays.
Cependant, ce nouveau système numérique ne convainc pas Olivier Savignac, co-fondateur de l’association Parler et revivre, qui recueille la parole des victimes de violences sexuelles. Il souligne que l’Église catholique en France est vieillissante et que de nombreuses personnes d’un certain âge encadrent des cérémonies religieuses, ce qui soulève des questions quant à leur compétence et à leur formation pour utiliser un QR code. Il aurait préféré une plus grande transparence, notamment la diffusion d’un fichier contenant des informations sur les abuseurs et les agresseurs, similaire à ce qui existe aux États-Unis, où une liste consultable publiquement est disponible au niveau des diocèses. En France, cela n’est pas le cas.
Nous sommes consternés d’assister à cela;
Ce n’est pas un morceau de plastique qui rachètera l’âme de ces prêtres délinquants.
Tels des employés de bureau du quartier de la Défense à Paris, les prêtres se promèneront avec leur carte symbole de leur bonne conduite….comme un laissez-passer !
Pourquoi ne pas faire des cartes à points ? pourquoi ne pas faire passer un permis de de bonne conduite aux prêtres …?!
mais de quoi parlons-nous !
On peut s’encarter et s’en remettre au jugement des hommes mais on ne peut éviter de se placer sous le Regard de Dieu car c’est la Divine Majesté qui jugera tout cela…et pas les hommes.
Cette dernière trouvaille des évêques de France n’est-elle pas le symbole de la perte du sens du sacerdoce, du don de sa vie pour DIEU ..?
