Alors que l’Église contemporaine semble trop souvent fascinée par les grandes messes médiatiques et les thèmes à la mode, un nouveau documentaire vatican rappelle l’essentiel, la fidélité au peuple et l’amour du Christ vécu dans le service. Le film “León de Perú” dévoile la vie missionnaire de l’actuel pape Léon XIV au cœur du Pérou.Réalisé par les journalistes Salvatore Cernuzio, Felipe Herrera-Espaliat et Jaime Vizcaíno Haro, ce documentaire diffusé prochainement sur les canaux officiels du Vatican retrace les années que Mgr Robert Francis Prevost, aujourd’hui pape Léon XIV, a passées dans les régions parmi les plus pauvres du Pérou, Chiclayo, Chulucanas, Callao, Lima, Trujillo.
Une simplicité évangélique, une proximité réelle, une charité concrète, autant de traits qui ont façonné l’homme avant qu’il ne devienne pape. Le documentaire rappelle la présence inlassable de “padre Roberto” aux côtés des plus fragiles, lors des terribles inondations causées par El Niño, dans les hôpitaux pendant la pandémie de Covid-19, ou encore à travers ses campagnes locales pour fournir de l’oxygène et des vivres aux familles abandonnées par l’État.On y entend les témoignages de ceux qu’il a accompagnés, Sylvia, rescapée du trafic d’êtres humains, don Cristophe, prêtre dans un quartier déshérité, ou encore Mildred, filleule du futur pontife.
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Loin des expérimentations liturgiques et des débats sans fin sur la gouvernance synodale, ce documentaire nous ramène à l’essence du ministère sacerdotal, être avec, aimer en actes, vivre l’Évangile jusqu’au bout. Une leçon silencieuse mais puissante pour une Église parfois tentée par l’abstraction théologique ou les slogans.
Alors que le pontificat de Léon XIV débute sous le signe d’un retour à la vérité, à la justice et à la paix, comme il l’a rappelé dans sa première homélie, ce film invite à redécouvrir un homme façonné non par la politique ou les lobbies, mais par le service du peuple fidèle de Dieu.Dans ce “León de Perú”, on perçoit non un produit de communication, mais un rappel prophétique, l’Église n’a de force que lorsqu’elle se fait pauvre avec les pauvres, missionnaire dans l’oubli du monde, et fidèle au Christ jusque dans les périphéries. Un appel, peut-être, à revenir à l’essentiel.
Source Vatican