Le nombre de baptêmes est passé de 400 327 en 2000
à 204 304 en 2019
Le nombre de confirmations est passé de 62 003 en 2000
à 41 205 en 2019
Le nombre de mariages à l’église est passé de 122 580 en 2000
à 44 951 en 2019
Source Eglise catholique de France.
Alors que penser de ce long déclin de la Foi catholique dans notre pays ?
L’attribuer à des seules causes extérieures comme par exemple l’arrivée d’une population d’immigration en grande partie musulmane, serait un peu réducteur.
Peut-être pourrions-nous chercher vers cette soif de consommation qui s’est emparée de toute l’Europe occidentale et qui a relayé la Foi au rang du « plus vraiment nécessaire ».Le smartphone a remplacé le chapelet dans les poches des jeunes et des moins jeunes.
On communique dans la seconde entre les hommes mais on n’est plus relié à Dieu. Les scandales à répétition de l’Eglise de France ont sans doute aussi joué un rôle accélérateur de ce déclin.De nos jours, l’exigence d’amour de l’Evangile dérange manifestement des occidentaux englués dans un matérialisme athée ou ils trouvent leur confort de l’instant.
Paradoxalement de nombreux séminaires « tradi » ou pas sont pleins. Ces séminaires gardent toute cette exigence et ce respect du dogme.
Par ailleurs, on assiste à un ” laisser-faire” qui ternit inévitablement l’image de l’Eglise. Ainsi les évêques allemands, sans faire aucun cas des positions vaticanes, sont engagés dans leur propre chemin synodal, avec leurs propres évolutions (celles de ce temps) et leurs propres conclusions.
Alors y-a-t-il un manque d’autorité du Pape ? ce « laisser-faire « ouvre-t-il la voie à d’autres
« mutineries d’évêques » ?
Suivre les tendances ce monde peut-il permettre de garder une solidité dogmatique? Certains cardinaux, comme le cardinal Sarah ont ,à travers différents ouvrages repris ce thème, et ont déclaré haut et fort que l’Eglise ne peut se laisser entrainer par ” la folie de ce monde” qui légitime tout au nom du progrès ou d’une sagesse toute humaine: le divin est expurgé. L’homme est au centre de tout..!
Ce qui est sûr c’est que ce ne sont pas les brebis qui doivent tracer le chemin, et le berger doit montrer la voix à un troupeau pour le moins dispersé.
