De quoi parlons-nous… de l’acceptation de tous ?…non pas exactement mais plutôt de l’acceptation de TOUT, et c’est sous ce prétexte que le Vatican s’adapte et se plie progressivement devant ce que l’on peut appeler le pouvoir LGBT ou le lobby gay qui influence et oriente désormais les positions du Saint-Siège.
Les responsables ne sont pas les membres de la communauté LGBTQ+ eux-mêmes ; les fautifs sont plutôt les gardiens de la doctrine chrétienne qui, pour diverses raisons, déforment la parole et les enseignements du christianisme. Ces prélats et intellectuels devront rendre des comptes à Dieu pour les libertés qu’ils se sont arrogées en mettant de côté la volonté divine pour satisfaire les désirs de ce monde.
Revenons à la position du Saint-Siège il y a à peine deux ans :
“Lorsqu’une bénédiction est prononcée sur des relations humaines particulières, il est essentiel que ce qui est béni soit objectivement et positivement orienté vers la grâce, conformément aux desseins de Dieu. Seules les réalités qui sont intrinsèquement orientées vers la réalisation de ces desseins sont compatibles avec la nature de la bénédiction donnée par l’Église”, précise la Congrégation.
“Pour cette raison, il n’est pas licite de bénir des relations ou des partenariats, même stables, qui impliquent une pratique sexuelle en dehors du mariage (c’est-à-dire en dehors de l’union indissoluble entre un homme et une femme, ouverte à la procréation)”, déclare la Congrégation. Elle rappelle la position traditionnelle de l’Église :
“Dieu ne cesse jamais de bénir chacun de ses enfants… mais il ne bénit pas et ne peut pas bénir le péché”, insiste la Congrégation.
“Pour les raisons susmentionnées, l’Église ne possède pas, et ne peut pas posséder, le pouvoir de bénir les unions de personnes de même sexe dans le sens mentionné ci-dessus”, conclut la Congrégation, soulignant que le pape François a lu et approuvé ce texte.
Comme un mauvais scenario qui précipite tout, en juin 2023 le pape François donnait son approbation à l’union civile pour les couples homosexuels, une façon de reconnaitre un certain ” bien fondé” de ces unions….
Puis hier , le 18 décembre 2023, l’autorisation de bénir les couples de même sexe en dehors de la liturgie était accordée.
Quelle sera la prochaine étape ?
Nous vous laissons imaginer et vous préparer à tout et n’importe quoi. C’est d’ailleurs avec une certaine ironie et une réelle perversité intellectuelle que la Congrégation, en particulier le cardinal Fernandez dit ” El Tucho” , préfet du dicastère pour la doctrine de la foi, justifie cette décision lourde de conséquences.
Comme le titre “La Croix” avec les mots de Monseigneur Giraud :
“Le pape François veut apporter une autre dimension à la bénédiction.”
Avec l’immense respect qui est le notre pour Sa Sainteté François nous posons la question : Qui est-il pour redéfinir le fondement et le sens de la bénédiction?
Des siècles d’écriture, des siècles de révélation le précèdent , qui ont clairement établi le sens peccamineux de toute relation homosexuelle alors “au nom de qui benissez-vous le péché ?” *
Le sens du péché est donc ignoré pour justifier le “mauvais sens de la charité”..
La vraie charité, l’Amour vrai, c’est la Vérité. Maintenir les fidèles dans le mensonge n’est ni un acte de charité, ni un acte d’amour, c’est de la pure lâcheté dont il faut avoir honte. L’inclusion de tout devient alors l’exclusion même de la Vérité.
L’on subit aujourd’hui l’arrogance de ces hommes qui cherchent à redéfinir le sens de la bénédiction et qui, d’une manière quelque peu perverse, justifient le péché sous prétexte que la charité s’adresse à tous !
C’est une méthode subtile visant à semer la confusion parmi de nombreux fidèles, les amenant progressivement à considérer l’homosexualité comme une normalité et à contribuer à détruire la famille traditionnelle, car le but est de détourner, encore et encore le sens originel de l’Ecriture, en maintenant les gens dans une fausse justification en leur faisant croire que Dieu accepte tout, sans aucune réserve.
Il est évident que les réinterprétations et les nouveaux sens que ces hommes se permettent d’apporter à l’Écriture nous réservent le pire. L’avenir nous dira comment, au nom de cette arrogance, ces hommes auront contribué à gangrener et à détruire l’Église de l’intérieur.
*Cardinal Gerhard Müller dans LifeSiteNews,octobre 2023
