C’est aujourd’hui que le Sénat présente au vote la constitutionalisation de l’avortement. En réponse, l’association la marche pour la Vie a annoncé sur sa page Facebook une manifestation silencieuse devant le Sénat ce mercredi 28 février 2024.
Représentative d’une jeunesse militante et engagée sur l’un des combats fondamentaux de notre société, l’association souhaite faire entendre sa voix , celle de la Vie.
« Rendez-vous à 18h près du RER de Port-Royal pour une manifestation silencieuse contre la constitutionnalisation de l’avortement ! Non à la suppression de la clause de conscience des médecins. Non à cette loi liberticide. Non à l’inscription du meurtre des enfants dans la constitution française.«
Rappelons ce que propose l’association:
« Nous proposons des solutions concrètes pour éviter ce drame et protéger l’enfant à naître. L’inscription de l’avortement dans la Constitution ouvrirait à des risques de suppression de la clause de conscience des soignants et d’allongement des délais d’avortement.
Face à la volonté de légaliser l’euthanasie ou le suicide assisté, nous promouvons le
seul développement des soins palliatifs, l’accompagnement des personnes en fin de vie, et nous rappelons la dignité de chaque personne, quelques soient ses capacités physiques ou intellectuelles.
L’expérience internationale démontre que soins palliatifs et pratiques euthanasiques sont incompatibles : face aux économies de soins ou de retraite générées par l’euthanasie, les soins palliatifs dépérissent partout.
Le rôle d’un médecin est de soigner et non de provoquer la mort. 800.000 soignants*, 13 organisations de soins s’opposent à ce projet de loi prévoyant la mort sur commande. Nous défendons une médecine hippocratique, qui respecte la dignité de chaque personne.«
Les 10 propositions
- Refuser la constitutionnalisation de l’avortement.
- Faire réaliser une étude sur l’IVG par les pouvoirs publics, pour mieux comprendre
les causes et les conséquences de l’avortement, comme le souhaitent 88% des Français
(sondage IFOP octobre 2020) et obtenir la création d’une mission d’études parlementaires
sur ce sujet. - Rejeter toute légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie
- Déployer un grand plan pour que les soins palliatifs soient accessibles à tout Français
qui en aurait besoin. - Mettre en place une politique familiale pour combattre la précarité et accompagner
tous les parents pour que l’IVG ne soit jamais un choix réalisé pour des raisons
économiques. - Permettre le remboursement à 100% des actes liés à une maternité, alors qu’une
prise en charge à 100% est déjà prévue pour une IVG. - Rendre obligatoire, dès la sixième semaine de grossesse, une échographie qui
permette d’entendre battre le cœur du fœtus. - Rétablir un délai de réflexion de trois jours minima, avant toute IVG.
- Encourager l’accouchement sous X pour permettre aux jeunes femmes en difficulté
de mener leur grossesse à terme et de permettre ainsi l’adoption. - Défendre le droit absolu à l’objection de conscience des personnels de santé et
protéger la clause de conscience spécifique.