Forte pression exercée par le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, sur l’enseignement catholique sous contrat pour « favoriser la mixité sociale et scolaire ».
Selon le ministre, l’enseignement privé sous contrat doit s’engager dans une démarche contractualisée pour promouvoir la mixité des élèves. Il espère doubler l’objectif de mixité et souhaite la signature d’un protocole pour le 20 mars.
Cependant, le secrétaire général de l’enseignement catholique a déclaré que sa liberté de recrutement des élèves n’était pas négociable. Il semble que le ministre soit prêt à mettre sur la table l’accord tacite du « 80/20 », qui réserve seulement 20% des allocations de postes d’enseignants au secteur privé sous contrat depuis les années 1980. Cette mesure pourrait exercer une pression sur l’enseignement catholique sous contrat.
Face à cette pression, l’enseignement catholique sous contrat pourrait contre-attaquer en ouvrant des classes hors-contrat au sein de ses établissements. Cette décision pourrait garantir leur liberté de recrutement et protéger leur indépendance.
En fin de compte, cette situation met en lumière les tensions entre l’État et l’enseignement privé sous contrat, en particulier l’enseignement catholique. Il y a des divergences sur les objectifs éducatifs, les politiques de recrutement et les mesures de mixité sociale et scolaire. Cette question reste délicate et complexe, car elle concerne des valeurs et des croyances profondes, ainsi que l’avenir de la jeunesse française.