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Entretien choc avec Monseigneur Schneider : « L’immigration de masse vise à changer radicalement l’identité chrétienne de l’Europe »

Monseigneur Schneider - DR
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Entre faiblesse, naïveté et compromission, de nombreux évêques semblent bien souvent incapables d’affronter la vérité

L’immigration de masse n’est pas un phénomène spontané, mais le fruit d’un projet mûri depuis longtemps par des élites politiques et internationales. C’est l’avertissement lancé par Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Marie Très Sainte à Astana, l’une des voix les plus respectées du catholicisme contemporain. Issu de la résistance chrétienne en Union soviétique, patrologue, directeur spirituel au séminaire de Karaganda, Mgr Schneider porte un regard lucide et courageux sur les défis de notre temps.

Dans un entretien accordé au média catholique italien La Bussola, il rappelle ses propos tenus dès 2018 : « Le phénomène de la soi-disant immigration représente un plan orchestré, préparé depuis longtemps par les puissances internationales pour changer radicalement l’identité chrétienne des peuples européens. Ces puissances utilisent l’énorme potentiel moral de l’Église et de ses structures pour atteindre plus efficacement leurs objectifs antichrétiens et anti-européens ».

Pour l’évêque, il est évident que l’on abuse de la notion même de réfugié. Derrière l’apparence humanitaire se cache un projet idéologique : transformer l’identité spirituelle et culturelle de l’Europe chrétienne.

Selon Monseigneur Schneider, « au cours des dix dernières années certains pays d’Europe occidentale, en particulier l’Allemagne et le Royaume-Uni, ont favorisé un afflux disproportionné de personnes provenant de pays à majorité musulmane, classées principalement comme réfugiés. Ce processus peut être défini comme une sorte de réinstallation de citoyens à majorité musulmane dans des pays européens chrétiens, orchestré par des autorités politiques européennes en collaboration avec certaines organisations internationales ».L’évêque observe des signes concrets : « Sous prétexte d’intégration, des pratiques religieuses islamiques sont introduites dans les écoles et la vie publique, comme le halal, les repas publics pour la rupture du jeûne du Ramadan, ou encore les illuminations festives pour le Ramadan dans des villes à majorité chrétienne. Dans le même temps, au début du Carême, les catholiques ne reçoivent aucun message public analogue ».La partialité est frappante : « Dans des écoles primaires, les enfants sont emmenés visiter des mosquées et apprendre les gestes de la prière musulmane. Si ces mêmes enfants étaient conduits dans des églises catholiques pour prier, il éclaterait une tempête de protestations sans précédent ».

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Face à ceux qui invoquent la Sainte Écriture pour justifier l’immigration de masse, Monseigneur Schneider dénonce une « exégèse sélective » : « La Sainte Famille dut fuir en Égypte pour sauver l’Enfant Jésus. Mais les immigrés actuels ne sont pas emmenés de force et ne vivent pas comme des esclaves : au contraire, ils reçoivent de nombreux avantages sociaux et aides étatiques. La Parole de Dieu parle d’un accueil généreux, mais aussi d’une exigence : l’étranger devait observer les commandements du peuple d’Israël et ne pas diffuser une religion idolâtre ».

Pourquoi tant de prudence dans la hiérarchie occidentale ?

« Beaucoup de représentants de l’Église aujourd’hui sont guidés par le politiquement correct », affirme-t-il. Le dialogue interreligieux, lorsqu’il évite soigneusement les sujets sensibles comme les discriminations contenues dans la charia, « manque de sincérité ».Mgr Schneider rappelle enfin pourquoi l’Église est la plus persécutée :

« Parce que c’est la seule vraie religion, voulue par Dieu, qui possède la plénitude de la Vérité et de tous les moyens de la Grâce. Ceux qui refusent le Christ refusent que son règne s’étende. Mais il n’y a ni chemin ni vie sans Lui ».

Face aux défis de l’immigration, l’évêque appelle les pasteurs à retrouver la force missionnaire : « Les pasteurs de l’Église ont le sacré devoir de faire de tous les peuples des disciples du Christ par la foi et le Baptême. Ne pas prêcher le Christ aux non-chrétiens est une grave omission dans l’amour du prochain ».Et de conclure : « Le vrai dialogue interreligieux naît dans la vie quotidienne, entre voisins et familles, et s’ouvre à ceux qui cherchent sincèrement la vérité. À eux doit être offert, avec amour et sans contrainte, l’annonce de Jésus-Christ, unique Sauveur et Maître de l’humanité ».

Entre faiblesse, naïveté et compromission, de nombreux évêques semblent bien souvent incapables d’affronter la vérité

Le constat de Mgr Schneider est sans appel : l’immigration de masse n’est pas seulement un défi sociologique, mais un projet planifié d’islamisation, soutenu par des élites politiques complices et des autorités ecclésiastiques trop souvent paralysées par le politiquement correct.Si l’Europe continue sur cette voie, elle ne connaîtra pas une simple transformation culturelle, mais une substitution spirituelle qui arrachera les peuples à leurs racines et les privera de leur identité. En vérité, se taire ou justifier cette dérive au nom d’une charité dévoyée revient à trahir le Christ Lui-même.La mission de l’Église est claire et ne souffre aucune équivoque : annoncer sans crainte l’unique Sauveur, Jésus-Christ, et refuser de devenir l’instrument docile d’un plan d’apostasie globale.

Peut-être devrions-nous nous interroger sur la volonté de certains, au sein même de l’Église de France – y compris aux plus hauts niveaux – d’adapter cette stratégie politique et de semer la confusion avec le message évangélique.L’alternative est radicale : ou bien nous choisissons de défendre la foi chrétienne et l’avenir de nos nations, ou bien nous consentons à leur effacement organisé.Depuis le début de son pontificat, le pape Léon XIV n’a cessé d’encourager les mouvements d’Église à « garder Jésus au centre ». Et comme il le rappelait récemment : « Là où le Christ n’est plus au cœur, tout s’écroule, et l’Église cesse d’être lumière pour devenir simple organisation humaine ».

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