L’Archidiocèse de Burgos a réfuté les accusations formulées par l’ancienne abbesse de Belorado, Laura García de Viedma Serrano, dans l’émission “Todo es mentira” sur Cuatro. La commission de gestion des monastères de Belorado, Orduña et Derio a qualifié les allégations des anciennes clarisses, récemment expulsées pour schisme, de mensongères.
ACI prensa précise que le conflit a éclaté après l’intervention dans les comptes du monastère de l’Archidiocèse de Burgos le 4 juin dernier, un événement qui, selon les anciennes moniales, a créé de graves difficultés économiques. Les accusations incluent la suspension des comptes bancaires et des services essentiels tels que la messagerie, ainsi que le non-paiement des salaires des employés et des menaces de coupures de fournitures de base.
En réponse, l’Archidiocèse a affirmé que toutes les mesures ont été prises pour une gestion adéquate des ressources du monastère, soulignant avoir demandé à plusieurs reprises des informations économiques à l’ancienne abbesse sans obtenir de réponse.
De plus, ils accusent García de Viedma Serrano d’obstruction délibérée à la communication et de refus de fournir une documentation cruciale pour la gestion financière.
“Ce chantage est infâme”, a déclaré l’ancienne abbesse dans l’un de ses messages, à quoi l’Archidiocèse a répondu qu’ils n’avaient pas donné d’ordres pour couper les approvisionnements et que toute interruption de service est due au non-paiement de factures impayées, dont ils ignorent les montants.
Le drame s’est intensifié lorsque les anciennes moniales, mécontentes de l’autorité ecclésiastique, ont décidé de se séparer de l’Église catholique sous la direction d’un évêque excommunié, Pablo de Rojas, déclenchant une action disciplinaire qui a abouti à leur expulsion et à leur excommunication.
Malgré les accusations et les conflits juridiques en cours, l’Archidiocèse de Burgos affirme être engagé à respecter les obligations financières et à maintenir les services essentiels pour le monastère. Pendant ce temps, l’avenir des anciennes moniales et le destin du monastère de Belorado restent incertains au milieu de cette controverse ecclésiastique.
