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GPA : Une vie humaine est un don et non un droit

Certains évêques ,dont les évêques espagnols, dénoncent que la Gestation pour autrui ( GPA) “exploite les femmes”. Ils la désignent comme une nouvelle forme d’exploitation des femmes, contraire à la dignité de la personne humaine, car elle utilise le corps féminin, et toute sa personne, la réduisant à une incubatrice humaine”, ont déclaré les évêques de la Commission épiscopale pour les Laïcs, la Famille et la Vie de la Conférence épiscopale espagnole (CEE) dans une note.

“Une vie humaine est un don et non un droit”,

soulignent les évêques.

“L’Église reconnaît la légitimité du désir d’un enfant et comprend les souffrances des conjoints affligés par le problème de l’infertilité. Cependant, ce désir ne peut pas être antéposé à la dignité que possède chaque vie humaine au point de la soumettre à une domination absolue. Le désir d’un enfant ne peut pas justifier la “production” de celui-ci, tout comme le désir de ne pas avoir un enfant déjà conçu ne peut justifier son abandon ou sa destruction”, ajoutent-ils.

Les évêques ajoutent que “il n’existe pas de “droit à la procréation” et donc pas de “droit à l’enfant”. La volonté de procréer ne peut pas annuler la gestation ni la maternité”. À ce stade, ils rappellent le récent document de la CEE intitulé “Le Dieu fidèle maintient son alliance”, qui traite, entre autres aspects, de la séparation entre procréation et sexualité.

“La séparation entre procréation et sexualité représente une profonde blessure à la nature humaine et à la famille. À la nature, car elle transforme l’enfant en un produit, suggérant l’idée que la vie peut être une production humaine. À la société, car la nouvelle vie suppose seulement une capacité technique et non un contexte d’amour entre conjoints qui veulent être parents…”, dit le document. “La famille naturelle est ainsi déconstruite et reconstruite artificiellement de nombreuses manières, suivant les désirs de chaque individu. Cela implique qu’il faut favoriser “les droits de l’enfant à une famille composée d’un homme et d’une femme unis par un pacte durable d’amour réciproque”.

“Dans toute maternité de substitution”, ajoute la note épiscopale, qui a été rendue publique à la fin de l’Assemblée plénière d’avril, “il y a une fécondation artificielle hétérologue qui “est contraire à l’unité du mariage, à la dignité des conjoints, à la vocation propre des parents et au droit des enfants à être conçus et amenés au monde dans le mariage et par le mariage.

Rappelons que la fin ne justifie jamais les moyens et que toute personne humaine est une fin en soi. Nier ces vérités nous amènerait à affirmer que tout ce qui est techniquement possible peut être réalisé et à légitimer la cosification et l’utilisation de personnes par d’autres”.

source omnesmag.

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