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JD Vance en pèlerin à Jérusalem : le vice-président américain assiste à la messe au Saint-Sépulcre et appelle à la paix

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Le vice-président des États-Unis, JD Vance, s’est recueilli jeudi 23 octobre au cœur du monde chrétien : la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, lieu de la crucifixion, de la mise au tombeau et de la résurrection du Christ

Accompagné de son épouse Usha Vance, JD Vance a participé à une messe privée célébrée par les franciscains de Terre sainte, et a prié en silence sur les lieux mêmes de la Passion et de la victoire du Sauveur sur la mort.Cette visite, profondément spirituelle, s’inscrivait dans un voyage diplomatique de trois jours consacré à la consolidation du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. JD Vance, deuxième vice-président catholique de l’histoire américaine, a rencontré plusieurs évêques de la région et s’est confessé avant d’assister à la célébration eucharistique, selon le White House Pool Report.

« Quelle bénédiction extraordinaire que d’avoir pu visiter le lieu de la mort et de la résurrection du Christ », a déclaré JD Vance sur X . « Je suis immensément reconnaissant envers les prêtres grecs, arméniens et catholiques qui veillent sur ce lieu le plus sacré. Que le Prince de la Paix ait pitié de nous et bénisse nos efforts pour la paix. » Le vice-président s’est recueilli devant la Pierre de l’Onction, sur laquelle, selon la Tradition, le corps de Jésus fut préparé avant sa mise au tombeau. Il a également prié devant l’autel du Calvaire, lieu du Sacrifice rédempteur.

JD Vance et son épouse ont allumé des cierges dans la basilique, dont deux avec la flamme provenant du tombeau du Christ, qu’il a souhaité rapporter aux États-Unis. Un évêque arménien orthodoxe présent sur place a déclaré : « Nous envoyons ces lumières à la Maison Blanche. Que Dieu bénisse l’Amérique, les États-Unis, l’Arménie et notre amitié. » Ces gestes d’une grande simplicité ont symbolisé la communion spirituelle entre les Églises chrétiennes et la volonté de faire rayonner la lumière de la Résurrection jusque dans les lieux de pouvoir.

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Avant sa visite au Saint-Sépulcre, JD Vance avait invité les croyants à prier pour la paix : « Les chrétiens ont beaucoup de titres pour Jésus-Christ, et l’un d’eux est le Prince de la Paix. J’invite tous les croyants, et en particulier mes frères chrétiens, à prier pour que le Prince de la Paix continue d’opérer un miracle dans cette région du monde. » Cette démarche de foi s’accompagne d’une mission politique exigeante. En marge de sa visite, JD Vance a rencontré le Premier ministre Benjamin Netanyahu et plusieurs responsables israéliens. Il a souligné que la tâche à venir consistait à désarmer le Hamas tout en reconstruisant Gaza, afin d’assurer la sécurité d’Israël et de permettre aux populations palestiniennes de retrouver des conditions de vie dignes.

« Je pense qu’avec vos prières, avec la providence divine et avec une très bonne équipe à mes côtés, nous y parviendrons », a-t-il affirmé.

Édifiée au IVe siècle sous le règne de l’empereur Constantin le Grand, premier souverain romain converti au christianisme, la basilique du Saint-Sépulcre est aujourd’hui administrée conjointement par l’Église catholique, l’Église grecque orthodoxe et quatre Églises orientales orthodoxes. Détruite puis reconstruite à plusieurs reprises, elle demeure le centre du monde chrétien et un lieu de grâce où la foi en la Résurrection se renouvelle sans cesse.Les franciscains de Terre sainte, présents à Jérusalem depuis plus de huit siècles, en assurent la garde pour l’Église latine. Leur mission de prière, d’accueil et de service fait du Saint-Sépulcre un lieu où, malgré les tensions régionales, l’espérance chrétienne ne s’éteint jamais.

Avant de quitter Israël, JD Vance a qualifié sa visite de « productive », soulignant que le cessez-le-feu semblait tenir. Il a précisé que son objectif était de comprendre comment rendre la paix durable, tout en permettant à Gaza de se relever.Au terme de ce voyage mêlant diplomatie et prière, le vice-président américain a voulu rappeler que toute paix véritable a besoin d’un fondement spirituel. Sa présence au Saint-Sépulcre, là où le Christ a vaincu la mort, a pris une résonance toute particulière en ces jours où la Terre Sainte demeure un lieu de larmes mais aussi d’espérance.

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