Munich a été le théâtre d’un drame jeudi 13 février 2025, lorsqu’un véhicule a foncé sur une foule de manifestants, faisant au moins 30 blessés, dont deux dans un état grave. L’attaque s’est produite lors d’un rassemblement syndical organisé par Ver.di (Vereinte Dienstleistungsgewerkschaft) une des principales confédérations allemandes.
L’archidiocèse de Munich et Freising s’est déclaré profondément bouleversé par cet attentat présumé, qui a touché des familles et des enfants. Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, a exprimé son émotion et sa prière pour les victimes :
« Je suis choqué et horrifié par cet horrible incident, où des personnes sont devenues victimes de violences arbitraires dans un espace public. Nous ne connaissons pas encore les motivations précises du conducteur. Mes prières accompagnent les victimes et leurs familles, et je remercie les services de secours pour leur intervention rapide. »
L’auteur présumé de l’attaque a été identifié comme un demandeur d’asile afghan de 24 ans. Selon les premières informations, il aurait réussi à forcer le cordon de police qui encadrait la manifestation, avant de percuter violemment la foule.Parmi les blessés figurent plusieurs enfants, qui accompagnaient leurs parents dans le cortège. La police a confirmé que des coups de feu ont été tirés par les forces de l’ordre dans une tentative d’arrêter le véhicule et de neutraliser l’assaillant.
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Cet attentat survient dans un contexte de tensions croissantes en Allemagne, notamment en raison des débats sur la sécurité intérieure et la politique migratoire. L’attaque intervient quelques jours avant la Conférence sur la sécurité de Munich, un événement majeur rassemblant des responsables politiques et militaires internationaux pour discuter des menaces sécuritaires mondiales.
La question de la radicalisation et de l’accueil des migrants est à nouveau sous le feu des projecteurs, certains responsables politiques demandant un renforcement des contrôles et des mesures de prévention.Face à cette violence, l’Église rappelle son engagement pour la paix et l’unité. Le cardinal Marx, en soulignant l’horreur de l’acte, invite les fidèles à prier pour les victimes et leurs familles.
Cet événement dramatique, qui touche directement le cœur de l’Europe, rappelle l’urgence d’un discernement prudent entre l’accueil et la protection des populations. Le respect de la dignité humaine et la sécurité collective doivent demeurer une priorité, dans un monde où la violence menace toujours la paix sociale et spirituelle.
