Il y a soixante ans jour pour jour, le 18 juin 1965, la Vierge Marie livrait son second et dernier message public à Garabandal, petit village de Cantabrie en Espagne. Ce message ,resté célèbre pour sa sévérité et sa clarté, fut transmis à travers l’archange saint Michel, comme les premiers. « Je vous aime beaucoup et je ne veux pas votre condamnation », déclarait alors Notre-Dame du Mont-Carmel, ajoutant dans un cri d’alarme : « Ce sont les derniers avertissements ! »
Les apparitions de Garabandal, bien que non reconnues officiellement par l’Église (le jugement demeure non constat de supernaturalitate), continuent de toucher les consciences. Et pour cause : les paroles de la Vierge évoquent des événements d’une actualité spirituelle brûlante. L’Eucharistie, cœur de la foi catholique, y est au centre. « À l’Eucharistie on donne toujours moins d’importance », disait la Vierge dès 1965. En 2025, cette phrase résonne comme une accusation prophétique.Le père Justo Lo Feudo, missionnaire et ardent défenseur de l’adoration eucharistique perpétuelle, confie à La Nuova Bussola Quotidiana : « La Sainte Vierge nous a avertis du mépris croissant envers la Présence réelle. Aujourd’hui, dans de nombreuses paroisses, on empêche les fidèles de communier sur la langue ou à genoux. Comment ne pas voir l’accomplissement de ses paroles ? »
Selon les voyantes ,aujourd’hui presque toutes encore en vie ,Marie aurait annoncé trois événements majeurs : un avertissement, un miracle, et un châtiment conditionnel. L’avertissement sera universel, comme une illumination des consciences. Chacun verra l’état de son âme comme Dieu la voit. Ce moment, rapporte la voyante Conchita González, ne pourra être attribué à aucun phénomène naturel : « Tous comprendront qu’il vient de Dieu. »
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Ce premier événement précédera un miracle visible à Garabandal, où, selon Conchita, « tous les malades présents seront guéris et tous les pécheurs se convertiront ». Un signe surnaturel, permanent, apparaîtra sur les pins du lieu.Quant au châtiment, il ne surviendra que si l’humanité persiste dans le rejet de Dieu. Dès 1961, la Vierge avertissait : « Si nous ne changeons pas, viendra un châtiment très grand ». Mais Dieu, patient, attend encore notre réponse. « Dieu ne punit pas pour punir, mais pour sauver », rappelle le père Lo Feudo. « Et s’il punit dans le temps, c’est pour éviter la condamnation éternelle. »
Garabandal, bien qu’entouré de prudence ecclésiastique, fut soutenu discrètement par des figures saintes comme Padre Pio. La voyante Conchita, alors jeune fille, fut reçue par lui en 1967 à San Giovanni Rotondo. Un signe de plus ? Peut-être. Mais ce sont surtout les fruits spirituels, conversion, retour à l’Eucharistie, amour du Rosaire ,qui donnent poids aux messages.À l’heure où l’indifférence religieuse s’étend, où l’Eucharistie est banalisée, où le péché est nié ou toléré, la voix maternelle de Marie demeure claire : « Priez sincèrement, et nous vous exaucerons. Faites plus de sacrifices. Méditez la Passion de Jésus. » Elle ne vient pas pour effrayer, mais pour sauver.
À chacun de répondre à cet appel d’amour. Ce 18 juin 2025, l’écho de Garabandal retentit plus que jamais : « Je vous aime beaucoup et je ne veux pas votre condamnation. »