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« La CEF tient à exprimer sa confiance aux établissements de l’Enseignement catholique diocésains ou congréganistes »

intérieur de la maison des évêques à Paris - DR
intérieur de la maison des évêques à Paris - DR
« La liberté de l'enseignement est un bien précieux que l'Église met au service du grand bien de l'éducation »

La Conférence des évêques de France (CEF) a réagi avec fermeté aux récents éléments annoncés par le Parquet de Pau concernant des faits de violence, d’agressions sexuelles et de viols sur mineurs à l’établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram entre 1957 et 2004.

« Face aux témoignages – terribles – de nouvelles personnes victimes qui se manifestent, la Conférence des évêques de France tient à exprimer son émotion et sa proximité aux personnes qui ont été victimes et à remercier celles qui trouvent le courage de prendre la parole », souligne-t-elle dans un communiqué.

Depuis 1998, le collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, dépendant de la congrégation des Pères du Sacré-Cœur de Jésus de Bétharram, a fait l’objet de révélations alarmantes sur des faits de maltraitance et de violences sexuelles. La CEF rappelle avec vigueur que ces actes sont « en contradiction totale avec l’esprit de l’enseignement catholique, fondé sur le respect de la personne humaine et de sa dignité, et avec la doctrine sociale de l’Église, au service du plus petit et du plus fragile ».

Les évêques de France appellent de leurs vœux un grand plan de protection des enfants, applicable à tous les lieux d’éducation, publics ou privés. « La liberté de l’enseignement est un bien précieux que l’Église met au service du grand bien de l’éducation », précise la CEF, tout en insistant sur la nécessité de protéger cette mission « contre toutes les déformations et perversions ».

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Dans sa déclaration, la Conférence des évêques de France exprime son soutien aux établissements de l’Enseignement catholique, soulignant l’importance de leur mission éducative et leur engagement envers le bien-être des enfants. Elle affirme ainsi :

« Enfin, la CEF tient à exprimer sa confiance aux établissements de l’Enseignement catholique, diocésains ou congréganistes. Les évêques sont témoins de l’appui qu’y trouvent les familles, y compris les plus modestes, et du bien-être des enfants. »

Cette déclaration met en avant la reconnaissance du rôle essentiel joué par ces établissements dans la transmission des valeurs chrétiennes et dans la formation des jeunes, tout en rappelant la vigilance nécessaire face aux abus.

Enfin, la CEF réaffirme son engagement à lutter contre toute forme de maltraitance et d’abus dans les structures d’enseignement catholique et s’engage à poursuivre les efforts entrepris depuis la mise en place de la Commission indépendante sur les abus dans l’Église (CIASE) en 2018. « Nous voulons que les personnes victimes soient écoutées, soutenues, protégées et accompagnées », conclut la CEF, appelant à la vigilance et à une culture de bienveillance au sein des établissements catholiques.

Communiqué de la CEF

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