Le deuxième colloque consacré à la messe traditionnelle a eu lieu samedi dernier à la Maison de la Chimie à Paris, en continuité avec la première édition de 2022. L’abbé Danziec a initié les échanges en discutant de la vertu de la religion et en faisant référence à divers textes magistériels traitant de la liturgie et de la messe.
Au cœur de cette discussion se trouve la conviction que
“la liturgie traditionnelle n’est pas un remède ou une contestation envers les pratiques modernes, mais plutôt un précieux trésor à préserver.”
Il ne s’agit pas de mettre en opposition les missels de saint Pie V et de Paul VI, mais de comprendre les différences fondamentales entre deux approches de la liturgie : l’une centrée sur le culte, l’autre sur la pastorale ; l’une transmise depuis des siècles, l’autre construite récemment.
La messe traditionnelle se révèle être un sacrifice d’adoration, de rémission des péchés, d’action de grâce et de demande. À travers les siècles, elle a progressivement éclairé les profondeurs de la foi, devenant un mystère insondable.
Lorsque la question se pose de savoir comment attirer davantage de fidèles à la messe traditionnelle, un intervenant a répondu qu’il faut la présenter non pas comme une obligation morale, mais comme une expérience à vivre, à partager autour de soi.
Plusieurs tables rondes ont également mis en lumière l’attrait du rite traditionnel auprès de publics variés, tels que des convertis de l’islam, des individus issus de milieux non pratiquants ou même non traditionnels, ainsi que des fidèles revenant à la pratique religieuse.
Ces divers profils démontrent la capacité continue de la messe traditionnelle à susciter de l’intérêt et remettent en question l’efficacité des restrictions actuelles.