C’est le diocèse de la Rochelle qui indique sur son site internet que cet été, la ville a été témoin du départ de trois communautés religieuses.
Les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus à Jonzac : Tout d’abord, les Sœurs du Sacré-Cœur de Jésus ont quitté leur maison de Jonzac, où elles avaient résidé depuis 1999. Une messe d’action de grâce a été célébrée le 2 juillet à Jonzac, suivie d’un pique-nique partagé qui a rassemblé tous ceux qui le souhaitaient autour des sœurs dans le jardin du presbytère.
La communauté de Jonzac était constituée de deux Sœurs du Sacré-Cœur, après avoir été longtemps trois. Elles étaient membres d’une Congrégation fondée en 1816 par une humble femme, Angélique Le Sourd, née à St-Jacut-les-Pins dans le Morbihan. Leur mission était de témoigner de la Tendresse et de la Miséricorde du Père révélées en Jésus-Christ, en particulier près des pauvres aux multiples visages. Ces dernières années, des laïcs « associés » les ont rejoints dans le partage de leur spiritualité et de leur mission.
Les Sœurs de la Providence de la Pommeraye à Muron : À Muron, dans la paroisse Saint-Joseph en Pays Surgérien, les Sœurs de la Providence de la Pommeraye ont également quitté le diocèse. Sœur Marie-Suzanne, Sœur Nicole et Sœur Bernadette participaient au Service Évangélique des Malades, à domicile, en EHPAD ou en maison de repos, ainsi qu’à la préparation des baptêmes, à l’équipe des obsèques et à la chorale.
Une messe d’action de grâce et un repas partagés ont eu lieu au mois de juin pour remercier les sœurs de leur présence, de leur prière et de leur action au sein de la paroisse. La communauté était présente à Muron depuis 1983.
Les Clarisses du Rameau de Nieul : À Nieul-sur-Mer, ce sont les Sœurs Clarisses du Rameau de Nieul qui quittent notre diocèse après 6 années passées près de La Rochelle. Trop peu nombreuses pour continuer à vivre à Nieul, elles retournent dans leur communauté mère du Rameau de Sion, en Meurthe-et-Moselle.
Une messe d’action de grâce a été célébrée le 12 août. La communauté des Clarisses du Rameau de Nieul vivait à la fois en communauté et en ermitage, privilégiant la relation avec Dieu, dans la solitude, la prière silencieuse, l’amour fraternel et la pauvreté radicale.
Le diocèse indique que de nouvelles communautés religieuses contemplatives s’installent à Nieul et ailleurs et espère ainsi maintenir la vitalité spirituelle de la région.
Source https://catholiques17.fr