Ce matin, une longue file de fidèles s’est rendue à la basilique Saint-Pierre pour se recueillir sur la tomme de Benoît XVI. Les Grottes vaticanes ont été rouvertes à 9 heures et les visiteurs, qui comprenaient des hommes et des femmes, des familles avec enfants, des religieuses et des prêtres, ont fait la queue près de l’autel de la confession pour descendre dans la grande crypte où reposent les dépouilles mortelles des papes.
Les premières à entrer étaient trois jeunes filles des Pouilles qui se sont agenouillées pour prier devant la dalle de marbre portant l’épigraphe noire « Benedictus PP XVI », ornée de deux vases de fleurs. « C’était un pape important, nous avons ressenti le besoin d’être ici aujourd’hui », ont-elles déclaré aux journalistes présents dans les Grottes vaticanes. Il est recommandé de ne pas prendre de photos et de seulement prier alors que le flux de fidèles augmente. Tous, comme devant la dépouille quelques jours plus tôt, restent là, font le signe de croix ou inclinent la tête, priant pour celui qui a été pape pendant huit ans et pape émérite presque dix ans.
Parmi eux, un homme venu de Varsovie a qualifié Benoît XVI de « l’un des papes les plus importants de l’histoire ». Derrière lui, un groupe de Vénitiennes a exprimé leur souhait de saluer Benoît XVI lors de ses funérailles « humbles et paisibles ». Joseph Ratzinger, comme il le souhaitait, a été enterré à l’endroit où se trouvait la tombe de Jean-Paul II. La dépouille de Karol Wojtyla avait été déplacée en 2011, immédiatement après sa béatification, dans la chapelle de Saint-Sébastien, à côté de la Pietà de Michel-Ange.
L’inhumation de la tombe de Benoît XVI a eu lieu à la fin des funérailles présidées par le pape François jeudi 5 janvier sur la place Saint-Pierre. Le cercueil en cyprès, contenant le rogitum, les pièces de monnaie, les médailles du pontificat et le pallium, a été placé dans un cercueil en zinc, lui-même placé dans un autre cercueil en chêne qui a ensuite été enterré.
